A10 : un automobiliste utilisant un gyrophare contrôlé à 248 km/h

Voici un comportement qui va totalement à l’encontre de toutes les règles de sécurité à respecter sur la route. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les forces de l’ordre de la gendarmerie du Loiret ont contrôlé, à l’aide d’un radar, un automobiliste roulant à 248 km/h. Ce n’est pas tout, car ce “fou du volant” s’est permis d’utiliser un gyrophare à LED.

Régulièrement, les gendarmes, qui assurent la sécurité de tous sur nos routes et autoroutes publient, sur Facebook, leurs interventions les plus insolites. Cette fois, aux commandes d’une MINI JCW (Mini John Cooper Works), c’est un automobiliste inconscient et dangereux qui est tombé, fort heureusement, “entre les mailles du filet” mis en place par les militaires français. Les images qui suivent parlent d’elles-mêmes. Nous vous invitons à cliquer sur l’impression d’écran située ci-dessous pour accéder directement à la page Facebook de la gendarmerie du Loiret.

A10 gendarmes Gendarmerie du Loiret automobiliste

Voici le message qui accompagne la publication Facebook de la gendarmerie du Loiret :

« [#CARTONROUGE] CONTRÔLÉ CETTE NUIT À…248 KM/H SUR L’A10. LES GENDARMES NE DORMAIENT PAS NON PLUS!
Cette nuit, un automobiliste, visiblement pressé, a été intercepté par les gendarmes du peloton d’autoroute sur l’A10 (Loiret) à une vitesse de 248 km/h.
Circonstance aggravante, il utilisait des feux de pénétration bleus, strictement réservés aux véhicules d’intérêt général (gendarmerie, police, samu). Lors de son audition il a déclaré qu’il utilisait les gyrophares car il avait peur des camions (…forcément à la vitesse où il roulait).

Résultats: retrait immédiat du permis de conduire, saisie du véhicule et du matériel interdit, et pour l’instant amende de 750 (pour le gyrophare) et 1500 euros (pour la vitesse). »

Enfin, en cas de flagrant délit de grand excès de vitesse (supérieur à 50 km/h), rappelons ce que tout automobiliste risque, sachant que cela correspond à une amende de 5ème classe :

  • Jugement face au tribunal de police.
  • Amende de 1 500 € maximum.
  • Dans le cas d’un contrôle suivi d’une interception, les forces de l’ordre peuvent procéder à une rétention immédiate (pendant 72 h) du permis de conduire du contrevenant.
  • Suspension du permis de conduire (jusqu’à 3 ans).
  • Interdiction de conduire certains véhicules (pendant 3 ans au maximum).
  • Obligation d’effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière.
  • Immobilisation et saisie immédiates du véhicule ainsi qu’une confiscation.

La rédaction

Photos : Facebook gendarmerie du Loiret