Rimac Automobili présente la très attendue C-Two qui prend, aujourd’hui, le nom officiel “Nevera”. Exposée en tant que concept-car lors du salon de Genève 2019, la nouvelle sportive 100% électrique affiche ainsi une puissance qui flirte avec 2 000 chevaux, ceci si l’on additionne les kW de ses quatre moteurs soit un par roue.
Voici, peut-être, ce qu’il se fait de mieux et de plus abouti en matière de voitures électriques. La Rimac Nevera intègre ainsi de très nombreuses technologies de pointe, à commencer par sa structure monocoque en fibre de carbone. La super-sportive croate, c’est, pour commencer, un design affûté au service de l’aérodynamique mais qui ne tombe pas dans la surenchère d’éléments en tout genre.
On doit les lignes de la Rimac Nevera à Adriano Mudri qui signe une sportive digne de ce nom et plus encore. Longue de 4,750 m, la Nevera fait apparaître une partie avant très homogène dessinée en courbes, des ailes aux galbes saisissants à un bouclier très travaillé en passant par un capot plongeant. De la fibre de carbone, on en remarque alors déjà la présence visible au niveau du bouclier et de la calandre. Plus bas, c’est une lame couleur carrosserie qui souligne l’ensemble alors que la signature lumineuse des optiques suit les contours du capot.
De profil, la Rimac Nevera révèle encore plus de fluidité visuelle avec toujours de longues courbes notamment pour la chute du toit. Quant aux flancs de cette Nevera, ils sont creusés au maximum pour, de nouveau, optimiser le traitement des flux d’air de l’avant vers l’arrière.
La partie arrière de la Rimac Nevera n’a rien à envier aux McLaren, Ferrari et autres super-sportives sachant que, comme pour l’avant, le bouclier arrière et son diffuseur ont clairement fait l’objet d’un savant travail de conception, ceci à l’identique de l’aileron. Cependant, la jeune marque croate soigne sa personnalité et surtout son savoir-faire sans, de nouveau, tomber dans l’excès.
Le constat est identique pour l’habitacle de la Rimac Nevera qui joue la carte du raffinement et du high-tech façon plus “Grand Tourisme” que “Supercar de l’extrême”. Tout est parfaitement en place avec notamment une sellerie en cuir, de la fibre de carbone apparente et de nombreux écrans. Cependant, on remarque un écran tactile positionné très bas, Rimac indiquant que son utilisation n’est pas prioritaire et que tout a été pensé pour proposer au conducteur la plus parfaite des ergonomies surtout sur le plan visuel. Le “pilote” de la Nevera pourra donc se concentrer sur sa conduite en portant loin son regard tout en profitant d’une dalle numérique en guise d’instrumentation. A noter que le sélecteur de conduite (molette) se situe à sa gauche et que le bouton pour choisir le mode de conduite est sur sa droite. Le passager pourra également profiter des performances de cette Rimac grâce à un troisième écran qui lui est dédié.
Venons-en à la motorisation de la Rimac Nevera. Elle est donc composée de quatre moteurs électriques. Pour les roues avant, leur puissance est de 250 kW (340 hp) et leur couple de 280 Nm chacun. A l’arrière, cela grimpe à 450 kW (612 hp) et 900 Nm pour les deux autres moteurs. Le tout est alimenté par une batterie d’une capacité de 120 kWh fonctionnant avec la technologie 800 V comme pour les Porsche Taycan ou Audi RS e-tron GT. Au total, ce sont donc 1 400 kW qui sont disponibles soit plus de 1 900 chevaux à savoir que Rimac Automobili communique officiellement sur 1 914 hp et 2 360 Nm.
Niveau poids, la Nevera affiche 2 150 kilos sur la balance, ce qui ne lui empêche pas d’être annoncée pour un 0 à 100 km/h en (accrochez-vous) 1,97 s ! En 9,3 s, ce sont 300 km/h qui sont atteints, la vitesse maximale de cette super-sportive “à piles” étant de 412 km/h. Autre performance, celle de l’autonomie communiquée en WLTP pour 550 km.
Enfin, seulement 150 exemplaires personnalisables de la Nevera seront assemblés avec trois finitions “GT”, “Signature” et “Timeless”. Il faudra débourser 2 M€ pour rouler (vite) au volant d’une Nevera.
La rédaction
Photos : Rimac Automobili