A l’ouest, la Norvège baigne dans l’océan Atlantique et, au nord, dans l’océan Arctique. Elle partage la péninsule Scandinave avec la Suède, la Finlande et, à l’extrême nord, avec la Russie. Les fjords représentent sa principale caractéristique.
Nous décidons de débuter notre voyage à bord de la plus fonctionnelle des Seat Leon, à savoir la version 4-cylindres 1.6 l TDI 115 Style Business. Pour un lundi en Norvège, cela prend tout son sens pour débuter notre semaine de travail qui n’en porte que le nom.
Il ne nous faut que quelques kilomètres après l’aéroport de Bergen pour casser notre quotidien. Sortis de la ville, un ferry nous attendait pour une première traversée. Le constat est alors évident : notre Seat Leon apparaît comme un intrus aux côtés des nombreuses voitures électriques « serrées comme des sardines » sur le bateau.
En revanche, même si elle est l’une des plus simples de sa gamme, la Leon Style Business fait ressortir son design tout en ligne droite et cassures marquées.
Face à cette eau à perte de vue que seuls les îlots tendent à surplomber, nous comprenons à cet instant le respect que possède le peuple norvégien face à l’élément aquatique. Aurions-nous oublié que l’eau couvre 70% du globe terrestre. ? C’est, à ce propos, l’ère glacière qui a creusé les côtes de la Norvège jusqu’a l’intérieur des terres.
Et les routes dans tout ça ? Notre Leon s’en joue avec une grande facilité. Sa conduite est aussi naturelle que les espaces qui nous entourent. Pensée pour les entreprises, elle fait preuve d’une ergonomie parfaite et d’une souplesse clairement agréable. De quoi permettre aux travailleurs de s’évader aux bords des flots.
De kilomètre en kilomètre, nous découvrons à chaque ville traversée l’une des priorités des Norvégiens : garder leur environnement de vie le plus propre possible. Rien ne traîne, tout est parfaitement agencé dans le respect de l’autre avec cette une originalité de construction pragmatique au plus au point pour certains et plus champêtre pour d’autres. Revenons à la route, quand celle-ci est de nouveau stoppée par l’eau, il n’y a pas que le ferry comme solution pour avancer ou…
L’un des nombreux grands moments de notre Road Trip a ainsi été une plongée sous la roche et l’eau dans l’un des plus grands tunnels du pays. Situé sur la E39 à quelques 200 m de profondeur, nous descendons sur un dénivelé routier impressionnant pour ensuite remonter sur une pente accrue. Les plus sensibles d’entre vous qui auront la chance de partir en Norvège sentiront quelque peu la pression au-dessus d’eux. A plus de 200 m sous le niveau de la mer, il ne faut pas être claustrophobe.
De petits fjords en lacs, les reliefs qui nous accompagnent jusqu’à Haugesund ne nous impressionnent pas, pour le moment…
Les ponts suspendus permettent à la route de prendre de la hauteur. Quel contraste saisissant après avoir précédemment roulé dans le profond tunnel. Des ponts, des tunnels, la Norvège en compte par centaines. D’ailleurs, à chaque vision de l’eau sur l’écran GPS de nos Seat, nous ne savions pas à quoi nous attendre. Chaque pont, chaque tunnel, chaque ferry était pour nous une surprise. Ce sentiment restera longtemps dans nos esprits comme une expérience d’aventurier moderne.
L’économie très prospère de ce pays « immergé » a permis de les construire grâce aux diverses ressources naturelles présentes sous nos roues : pétrole, gaz, minerais, poissons, bois, etc…
Sans nous en rendre vraiment compte, nous adoptons un rythme de conduite zen, propre à la philosophe de vie des Norvégiens. Au terme de cette première étape, les quelques 135 km parcourus à bord de la Seat Leon nous ont déjà fait prendre conscience de beaucoup de choses. Certes, les constructeurs automobiles doivent concevoir des systèmes pour amoindrir les consommations et émissions de CO2. Entre argument de vente et respect des normes, nous qui aimons les grosses cylindrées acceptons finalement plus que jamais ces données de l’ordre de la préservation de notre chère planète. En chiffres, la Seat Leon ne brûle que 4,1 l/100 km en cycle mixte et ne pollue que pour 109 g/km de CO2 émis.
Dans le but de conserver notre ligne de conduite urbaine lors de notre balade automobile en Norvège, nous décidons, au matin de la seconde étape de prendre le volant d’une citadine mais pas n’importe laquelle, celle qui nous avait comblés lors de son essai : la Seat Ibiza FR 1.0 l TSI 115 ch. Notre Ibiza à la teinte « Bleu Electrique » colle parfaitement aux autres bleus de la Norvège.
Au delà de son look sportif, la petite espagnole semble minuscule dans un décor composé de montagnes et falaises qui bordent les fjords.
En à peine 5 km à Gloppedalsura, on est époustouflé par les paysages qui nous entourent. Cela commence par une route sinueuse sur laquelle les 115 chevaux de l’Ibiza s’en sont donner à cœur joie.
Puis, en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, on se retrouve au milieu de rochers ! Il y a des milliers d’années, la falaise s’est effondrée créant un décor de fin du monde au ciel bleu… Restons optimiste et surtout vivant dans ce lieu spectaculaire.
Plus tard une route a été construite par la main de l’homme. Elle se faufile entre les blocs de pierre. Les Norvégiens ont ainsi déjà tenu à être humbles face à ce que la planète Terre peut nous faire subir en goudronnant là où il était possible de le faire à flanc de blocs. Ces deniers, arrêtés dans leur chute, créent une fantastique ambiance à l’image de briques de LEGO mal rangées les unes sur les autres. On ressent alors une étrange sensation. Et si une pierre décidait de reprendre sa course entraînant avec elle l’ensemble de ce puissant « édifice ».
A la sortie de cet enchevêtrement, c’est soudainement un halo de beauté et sûrement l’une des plus belles routes que nous ayons eu la chance de découvrir qui s’offre ensuite à nous dans une quiétude qui contraste avec la force de la pierre encore visible dans nos rétroviseurs.
Le superbe fjord que nous attendions tant est juste sous nos yeux. Ebahis par toute cette beauté, nous sommes enveloppés par ce monde où l’eau semble « hydrater » la montagne tant le liquide et le solide sont en osmose.
Après ce choc routier et visuel, la route se fait plus large et reprend quelque peu du terrain. Visuellement structurée par des bandes jaunes « à la nord-américaine », il ne manquait plus qu’une ancienne Cadillac pour nous « téléporter » dans le grand ouest des USA mais nous sommes bien en Norvège.
Les lacs, rivières, fjords, torrents s’enchaînent alors sur notre parcours. Et l’homme trouve dans cette fabuleuse nature la place d’y ériger des maisons aussi simples que belles. Elles sont typiques de la Norvège.
Les paysages de « carte postale » que nous visitons ne nous font pas perdre nos sensations de journalistes automobiles. Ainsi, la petite Seat Ibiza FR 1.0 l TSI 115 nous donne amplement satisfaction. Son châssis de dernière génération et ses trains roulants lui procurent une agilité à toute épreuve. Un niveau au-dessus, la version TSI 150 FR nous avait plus que bluffé lors de son essai en Corse (à lire sur : Seat Ibiza TSI 150 FR : la citadine « muscle son jeu », essai).
En arrivant à Stavanger après 325 km, nous ne ressentons aucune fatigue. De nouveau, nous sommes impressionnés par le nombre conséquent de voitures électriques et hybrides que nous croisons. Cela s’explique par les bonus que propose le gouvernement norvégien pour l’achat de ce type de véhicule. Quant à leurs conducteurs blonds et conductrices blondes, ils roulent à un niveau de civisme à donner des leçons au monde entier ! Libres dans un pays fantastique et peu peuplé, les Norvégiens et Norvégiennes ont compris que la quiétude de leur mode de vie passe par le respect de l’autre. Ils sont tous comme point commun un rapport à la nature synonyme de liberté qu’hélas l’Europe du sud semble avoir perdu.
Les signatures lumineuses espagnoles de nos Seat ne sont pourtant pas si éloignées de la Norvège. Telles des pointes de lances ou d’épées vikings, elles forment à nos yeux un clin d’œil saisissant au peuple norvégien, ceci, bien sûr, par le plus grand des hasards dû au bureau de style Seat.
Pour conclure, les Seat savent définitivement voyager. Après la Finlande et Israël respectivement en Ateca et Arona, la berline compacte Leon et la citadine Ibiza nous ont fait un temps oublier les SUVs. Ce que nous n’oublierons pas, c’est la Norvège. Plus qu’un pays, c’est un monde époustouflant de beautés naturelles et de respect de l’être humain et non de « l’être urbain ». Les routes maritimes des fjords, les routes suspendues grâce aux ponts et les routes creusées sous terre prennent, en Norvège, une dimension d’évasion. Ne serait-ce pas là la plus humaine définition de la mobilité ?
Retrouvez ci-dessous, d’autres photos de notre voyage en Norvège.
Texte : Frédéric Lagadec
Photos : LesVoitures.com et Adrien Cortesi
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