Le gouvernement est en train de préparer des lois qui permettront aux forces de l’ordre d’avoir accès aux données des véhicules, principalement pour contrôler les vitesses. Ces mesures, qui sont étudiées en ce moment par l’Assemblée nationale, font partie du projet de loi global baptisé «modernisation de la justice du XXIe siècle»
Discrètement, l’Etat passe en mode « Big Brother » ! En pratique, les autorités auront accès, lors de contrôles, « aux informations et données physiques et numériques embarquées du véhicule ». Si la loi passe, les systèmes embarqués seront donc utilisés pour verbaliser immédiatement les automobilistes. C’est clairement de l’atteinte à la vie privée voire de l’espionnage !
Concrètement, le projet de loi fait apparaître la volonté de l’Etat de s’immiscer dans les moindres détails de nos comportements sur la route. Les sociétés d’assurance pourraient même récupérer les informations pour surtaxées leurs clients « aux comportements à risques » ! La voiture connectée qui est censée aider le conducteur va donc peut-être vite se retourner contre lui !
Mais ce n’est pas tout, d’autres mesures « choquantes » sont en cours d’étude, en voici la liste principale :
- Permis à points pour les titulaires de permis étrangers qui circulent en France.
- Désignation obligatoire de la personne titulaire du permis de conduire qui est responsable du véhicule qui sera immatriculer.
- 800 € d’amende pour une conduite sans permis. En cas de paiement, aucune action publique ne sera requise (amende forfaitaire minorée à 640 € et amende forfaitaire majorée à 1 600 €).
- 800 euros d’amende pour une conduite sans assurance. En cas de paiement, aucune action publique ne sera requise (amende forfaitaire minorée à 400 € et amende forfaitaire majorée de 1 000 €).
- Délation obligatoire pour les entreprises.
Toutes ces sanctions ont un but commun : remplir les caisses de l’Etat ou, en d’autres termes « fiscaliser les comportements routiers » !
La Ligue de Défense des Conducteurs n’a pas tardé à réagir face au comportement qu’elle qualifie « d’indigne » du gouvernement. Elle dénonce « un déni de démocratie manifeste, dont la seule vocation est de mettre en place un système de traque ultime, dans lequel le conducteur sera définitivement privé de sa liberté de circuler et ne servira plus que de chair à PV ». Et pour faire barrage à cette mesure révoltante, l’association est actuellement en contact avec les services parlementaires. Une protestation massive est ainsi programmée !
Automobilistes, vendez bientôt vos voitures modernes et roulez en anciennes sans électronique…
La rédaction