C’est un véritable fléau depuis des années. En France, voire partout dans le monde, de trop nombreux automobilistes utilisent leur téléphone, ou smartphone, au volant. Selon une étude menée par Allianz France et CSA, 39% des Français sont distraits, en conduisant, en “jouant” avec leur téléphone tenu dans l’une de leurs mains, soit une pratique qui peut être à l’origine d’accident.
Du 7 au 14 septembre 2023, Allianz France et CSA ont interrogé 1 003 automobilistes français, âgés de plus de 18 ans. Les résultats de cette étude sont, tristement édifiants. Cette fois, selon la Sécurité routière, l’usage du téléphone au volant multiplie par trois le risque d’accident de la route. Dans le détail des chiffres, ce sont 78% des automobilistes français qui utilisent leur téléphone au volant dont 39% dans des conditions dites “illégales”, ceci en le posant sur leurs genoux, sur le siège passager, ou, tout simplement, et très dangereusement, en le prenant à la main.
Alors que les constructeurs automobiles proposent, depuis des années, des connexions sans fil Apple CarPlay et Android Auto, l’automobiliste français semble ne pas être très sérieux, peut-être trop obsédé par ses réseaux sociaux. Aujourd’hui, faut-il rappeler qu’un smartphone sait tout faire ? Ci-dessous en photos, tout ce qui est interdit lors de l’usage d’un téléphone/smartphone au volant.
Précisons qu’il est légal d’utiliser son téléphone/smartphone au volant pour passer ou recevoir un appel, si ce même téléphone ou smartphone est fixé à la planche de bord. De plus, aucun lien physique ne doit être présent entre le conducteur et son téléphone/smartphone. Les utilisations des oreillettes, à fil ou sans, et du casque, sont donc interdites.
Enfin, en cas d’infraction avec son téléphone/smartphone au volant tenu à la main, le contrevenant s’expose à une amende de 135 € (forfaitaire) et à un retrait de 3 points sur son permis de conduire. Suite à la parution, en mai 2020, du décret n°2020-605, si un conducteur tient son téléphone en main en même temps qu’il commet une autre infraction, il risque la rétention immédiate de son permis de conduire. Ce dernier pourra, ensuite, être suspendu administrativement, ceci pour une durée maximale de 6 mois.
La rédaction
Photos : images d’illustration LesVoitures.com, Sécurité routière et Allianz France