Le gouvernement continue sa « chasse » aux émissions de CO2. La semaine dernière, dans le cadre de la la journée de la filière automobile, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé sons souhait de déplafonner le malus écologique en 2020, ceci pour les véhicules qui émettent plus de 200 g/km de CO2 (WLTP).
Mi-novembre, l’Etat a officialisé la mise en place de la norme WLTP pour le malus écologique. Ainsi, à partir du 1er mars et jusqu’au 31 décembre 2020, une nouvelle grille sera effective. Cette dernière indique un plafond à 12 500 € (émissions supérieures à 200 g/km de CO2) mais cela semble déjà être du passé car ce seuil pourrait bientôt faire apparaître un montant à 20 000 €. Une autre possibilité serait envisagée avec, au-delà du seuil à 200 g/km de CO2 émis, de nouveaux paliers par tranche de 500 €. A ce jour, avouons que tout peut être envisagé.
Le terme « véhicule » utilisé dans cet article n’est pas tout à fait le bon. En effet, si le gouvernement décide de déplafonner le malus écologique avec celui déjà baptisé de « super » malus, ce sont, bien sûr, les acheteurs de voitures sportives, de supercars (Ferrari, McLaren, Porsche, Maserati, Aston Martin, etc..) et d’autres modèles puissants, comme certains SUV, qui risquent de passer encore plus à la caisse. Imaginez alors la plus-value colossal que réaliserait Bercy.
En pratique, le gouvernement n’aurait pas le temps de voter le « super-malus » pour la grille NEDC correlé du 1er janvier 2020. Pour officialisé le « super » malus et, toujours au conditionnel, l’Etat devrait passer par un amendement au projet de Loi de finances 2020 pour lequel Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, en aurait la charge. La suite en 2020 ou, peut-être avant, selon les décisions du gouvernement.
La rédaction
Photos : LesVoitures.com