Le Trésor américain s’interroge sur l’utilisation par l’Etat islamique de Toyota Hilux neufs. En Syrie et dans les pays voisins, ces pickups sont partout…
Toyota a réagi immédiatement à cette information en publiant un communiqué très précis : «Toyota a une politique stricte qui consiste à ne pas vendre de véhicules à des acheteurs qui pourraient les utiliser ou les modifier à des fins d’activités paramilitaires ou terroristes. Nous avons établi des procédures dans le but d’empêcher nos produits d’être détournés en vue d’une utilisation militaire non autorisée. » Le Trésor américain devra donc trouver des preuves de livraisons et de mouvements financiers entre les entités proches ou affiliées à Daesh s’il veut attaquer en justice Toyota.
En effet, il semble compliqué voire impossible pour un constructeur quel qu’il soit de contrôler l’ensemble des filières d’approvisionnent en véhicules, surtout celles illégales. Ainsi, 820 000 Toyota ont été vendues au Moyent-Orient en 2014. A noter que de nombreuses voitures ou 4×4 et autres pickups sont volés aux organisations non gouvernementales locales. Le dernier exemple nous vient de plus loin, d’Australie. Là-bas, plus de 800 Hilux ont été volés. Et en France, le magazine Challenges a indiqué que les concessions françaises sont très sérieuses en ce qui concerne les commandes anormales notamment celles des pays africains. Ces derniers pouvant servir d’intermédiaires vers le Moyen-Orient. Toyota France aurait tout simplement refusé ces commandes.
La rédaction