A Las Vegas, dans le cadre du CES 2020, Toyota annonce, à la surprise générale, son projet de ville dédiée à la recherche dans différents domaines dont certains seront, bien sûr, liés à l’industrie automobile. Baptisée “Woven City”, elle sortira de terre au pied du Mont Fuji, les travaux devant commencer en début d’année prochaine.
C’est un challenge assez fou qui attend Toyota Motor Corporation à savoir partir de rien et bâtir une ville futuriste. C’est d’ailleurs sur un ancien site du constructeur automobile que “Woven City” sera construite. 2 000 habitants y sont déjà attendus dont la majorité de chercheurs et de scientifiques.
Dans le détail, “Woven City” sera composée de bâtiments constitués majoritairement de bois. Les immeubles d’habitation, bureaux, sites de recherche ou encore, les centres commerciaux, seront équipés de panneaux solaires. Ces derniers permettront d’alimenter la ville en électricité. Pour compléter l’apport en énergie nécessaire au fonctionnement de “Woven City”, un réseau de piles à combustible fonctionnant à l’hydrogène sera également présent. Cette ville laboratoire sera aussi ultra-connectée.
Dans ses rues, seules des voitures propres circuleront avec, entre autres, des navettes autonomes 100% électriques et la flore sera omniprésente avec une multitude d’espèces et de jardins. De quoi imaginer y voir rouler le Toyota LQ, le concept-car présenté en octobre 2019 dans le cadre du Tokyo Motor Show. Un réseau souterrain sera créé pour le transport des marchandises afin que les habitants de “Woven City” puissent profiter d’une atmosphère zen, sans stress.
Quant à l’architecture de “Wowen City”, elle respectera la philosophie ancestrale du Japon avec des appartements qui feront la part belle à la domotique. Enfin, c’est à l’architecte danois, Bjark Ingels, que l’on doit les premières images virtuelles de la future ville Toyota. Agé de 45 ans, il est connu pour avoir travaillé sur le “Googleplex”, le siège social de Google situé en Californie.
La rédaction
Photos : Toyota