Qui ne se souvient pas de Braquage à l’italienne dans lequel des MINI crèvent l’écran lors de spectaculaires scènes d’action. Cette fois, c’est un reportage de type urbex 100% italien que nous avons baptisé « Massacre automobile à l’italienne » en clin d’œil au film de 2003… Bien caché dans un bois, derrière une maison très peu accueillante, c’est un trésor abandonné de voitures italiennes qui est en train de disparaître…
En photo de couverture de ce nouveau sujet urbex, faut-il présenter l’une des icônes automobiles italiennes les plus célèbres ? Depuis le lancement de notre rubrique consacrée aux cimetières de voitures et autre sites secrets où sont abandonnés tout type de véhicules, le constat est le même : comment peut-on laisser se dépérir une telle voiture ? Cette Lancia Delta en est ainsi un autre triste exemple.
Sous les roues de la berline compacte italienne, la nature commence à prendre le dessus sur la carrosserie alors que la mousse qui s’incruste petit à petit sur son pare-chocs apporte tristement l’une des trois couleurs du drapeau italien à cette Lancia Delta. Même dans un sale état, on imagine très bien qu’elle fait rêver les passionné(e)s de voitures italiennes qui lisent ces lignes. Comme vous l’aurez compris, elle n’est pas la seule a être « mangée » par la rouille.
Plusieurs Lancia Flavia Coupé de différentes générations sont ainsi « garées » à l’air libre. L’une d’entre elle n’est pas sans nous rappeler la Flavia Coupé du Tour Auto 2019. On reste presque sans voix, sans mot, à la vue de ce qu’il en reste.
C’est d’ailleurs l’habitacle d’une Flavia Coupé qui représente, peut-être, la photo la plus choquante de ce reportage de type urbex, pourquoi ? Tout simplement car, le coupé italien fait apparaître un kilomètrage de quelques 79 000 km synonyme d’un beau gâchis.
Enfin, sous les arbres, on remarque également la présence d’une Lancia Beta HPE. Pour d’autres « théâtre de désolation automobile », n’hésitez par à (re)découvrir nos autres articles urbex en cliquant sur la première mage située, ci-dessous, au terme de cet article.
Texte : Frédéric Lagadec
Photos : Quentin Pannaud (No Man’s Land – Urbex)
