Cette fois, c’est fait. Pour une durée de 5 ans, probablement à partir du 1er novembre 2024, les constructeurs automobiles qui font, ou qui fabriquent leurs voitures électriques, en Chine, seront taxés plus ou moins lourdement par l’UE (Union Européenne). Ces droits de douane dits “compensateurs” s’ajouteront au 10% de taxe déjà en place.
L’UE frappe donc très fort pour protéger les constructeurs automobiles européens, face aux voitures électriques venant de Chine. Comme évoqué en introduction, chaque constructeur automobile chinois n’est pas traité de la même façon concernant les nouvelles taxes de douane supplémentaires. Ci-dessous en photo, le BYD Sealion 7 au Mondial de L’Auto 2024.
En effet, à compter de l’entrée en vigueur des mesures décidées par l’UE, les droits compensateurs seront les suivants, pour une durée définitive de 5 ans :
- BYD : 17,0%
- Geely : 18,8%
- SAIC : 35,3%
Précisons que les autres constructeurs automobiles qui ont coopéré à l’enquête menée par Bruxelles seront soumis à un droit compensateur de 20,7%. Quant à Tesla, qui possède des sites de production en Chine, comme d’autres, le droit compensateur a été fixé à 7,8%.
Tous les autres industriels du domaine des voitures électriques, qui n’ont pas été jugé coopératifs par l’UE, se verront appliquer un droit compensateur de 35,3%. A noter que les droits provisoires imposés sur les importations de BEV (Battery Electric Vehicle) en provenance de Chine, ceci le 4 juillet 2024, ne seront pas perçus par l’UE.
Enfin, rappelons que Volkswagen Group, le géant européen de l’industrie automobile, va mettre en place un vaste de plan de restructuration, car face à la Chine, Volkswagen s’est loupé dans le lancement de sa gamme 100% électrique, la famille ID. D’autres éléments, comme le coût du travail en Allemagne, pousse Volkswagen à fermer des usines.
La rédaction
Photos : LesVoitures.com (Mathieu Langlais)