“Leapmotor International”, voici le nom de la coentreprise qui va être créée entre le groupe automobile franco-italo-américain Stellantis et le constructeur automobile chinois Leapmotor. Dans un communiqué de presse commun, les deux géants de l’industrie automobile annoncent que toutes les autorisations nécessaires à la création de Leapmotor International ont été reçues. Ainsi, la nouvelle coentreprise sera gérée à hauteur de 51% par Stellantis, le groupe particulièrement bien intégré au marché automobile européen. A partir de septembre prochain, le déploiement, en Europe, de 200 concessions Leapmotor International va débuter pour proposer, encore plus, des voitures électriques chinoises, ceci dans les pays suivants, avec le soutien du réseau actuel de concessions des marques Stellantis : France, Italie, Allemagne, Pays-Bas, Espagne, Portugal, Belgique, Grèce et Roumanie.
C’est Tianshu Xin, l’ancien directeur de chez Stellantis, en Chine, qui est nommé CEO de Leapmotor International, sachant que la direction de la coentreprise en question sera basée à Amsterdam, comme pour Stellantis. Rappelons, qu’en octobre de l’année 2023, Stellantis avait annoncé la mise en place d’un investissement de près de 1,5 milliard €, ceci dans le but de faire l’acquisition de près de 21% du capital de Leapmotor, soit le constructeur automobile chinois considéré comme l’un des plus performants du domaine des voitures électriques (EV : Electric Vehicles).
#Stellantis et @Leapmotorglobal annoncent le lancement des opérations de la coentreprise Leapmotor International pour développer ses ventes de #VéhiculesElectriques, dès septembre 2024 dans 9 pays européens, puis dans d’autres régions à forte croissance. https://t.co/v0c4gR25nN pic.twitter.com/N1fMRSmxtj
— Stellantis France (@StellantisFR) May 14, 2024
Alors que le partenariat Stellantis/Leapmotor va permettre aux Chinois de développer, chez eux, les ventes de leurs modèles 100% électriques, en Europe, puis dans le monde entier, Stellantis va s’appuyer sur le savoir-faire de Leapmotor pour développer, cette fois, via Leapmotor International, ses offres de véhicules électriques. Ainsi, à l’horizon de la fin 2024, les régions suivantes verront les voitures électriques chinoises débarquer : Moyen-Orient et Afrique (Turquie, Israël et Outre-mer français) – Inde et Asie-Pacifique (Australie, Nouvelle-Zélande, Thaïlande, Malaisie et Inde) – Amérique du Sud (Brésil et Chili).
En termes de voitures électriques, la Leapmotor C10 (segment D) sera la toute première à être développée pour répondre aux normes mondiales, et donc européennes, de sécurité. Cette même C10 sera basée sur la plate-forme technique LEAP3.0, conçue par Leapmotor, ceci « avec une technologie électrique intelligente à la pointe de l’industrie, bénéficiant d’une architecture électronique et électrique intégrée centrale, la technologie cellule-châssis CTC, et son cockpit intelligent iconique », ceci pour reprendre les termes du communiqué de presse Stellantis.
Cette Leapmotor C10 à vocation internationale est, d’ores et déjà, annoncée pour 420 km d’autonomie en WLTP. Dès 2024, la Leapmotor C10 devrait être lancée sur le marché automobile européen. Entre 2025 et 2027, quatre autres nouvelles voitures électriques Leapmotor International débarqueront en concessions. Précisons que ces futures offres de mobilité 100% électriques pourraient être, pour certaines d’entre elles, fabriquées, en Europe, ou ailleurs, au sein des usines appartenant au groupe Stellantis.
Enfin, dans les prochains mois Stellantis va s’appuyer, en Europe, également sur la citadine Leapmotor T03 (265 km en WLTP) concurrente directe de la Dacia Spring. La fabrication de cette T03 devrait, logiquement, être délocalisée, en Europe, par et pour Leapmotor International.
La rédaction
Photos : Stellantis