Mobiom, prestataire de l’Etat dans le cadre des voitures-radars privées recrute. Sur le site internet de cette entreprise spécialisée dans la mobilité pilotée et autres services liés à la digitalisation des procédures, on peut lire une offre d’emploi « Conducteur(trice) » destinée à recruter des chauffeurs.
L’annonce qui suit en capture d’écran cache une mission qui consiste donc de prendre en flagrant délit d’excès de vitesse des automobilistes, à bord d’un des véhicules d’une flotte de voitures-radars privées. Le contrat à durée déterminée peut donner accès à une rémunération de 22 000 €/an soit environ 1 400 € net/mois.
Pour passer le première étape de ce recrutement, il faut absolument posséder un permis de conduire depuis 3 ans et valider un nombre de points minium de 10. Trois autres critères sont également nécessaires comme, par exemple, pouvoir fournir un casier judiciaire. Si ce dernier fait apparaître un ou plusieurs délits, on imagine alors très bien que le service des ressources humaines de chez Mobiom va mettre le CV et la lettre de motivation du candidat à la poubelle.
L’ironie de la situation pourrait être qu’un Normand, ou une Normande, réponde à l’annonce sans savoir qu’il, ou elle, a perdu des points à cause des voitures-radars privées. On peut aussi penser à l’embarras de la nouvelle recrue lorsque cette dernière annoncera à ses proches et à sa famille qu’elle va peut-être contribuer à leur enlever des points.
Les voitures-radars privées sont entrées en fonction il y a cinq mois uniquement en Normandie pour le moment. Alors qu’un agent des forces de l’ordre ne roule en moyenne 1H47 par jour dans le but de flasher les voitures qui roulent au-delà de la vitesse autorisée, les employés du privé sont au volant 8 heures par jour. Découvrez les autres chiffres impressionnants du système en train d’être mis en place par la Sécurité routière et le gouvernement grâce à la vidéo qui suit.
La rédaction