De rebondissement en rebondissement, le scandale du “Diesel Gate” prend aujourd’hui une tournure politique importante. En effet, d’après la publication du Financial Times, datée d’hier, les plus hauts représentants de l’Union européenne sont au courant de la triche depuis 2 ans.
Le Financial Times explique, sur la base de documents internes à l’institution européenne et de lettres d’échanges d’informations, qu’à l’époque, le commissaire en charge de l’environnement, Janez Potocnik, avait fait son travail en alertant ses collègues. Bruxelles n’avait alors pas réagi. Une lettre de février 2013, qui a été envoyée au commissaire à la Politique industrielle, Antonio Tajani, mentionnerait l’existence d’un logiciel fraudeur utilisé pour les contrôles anti-pollution.
Toujours selon le journal britannique et les propos de Janez Potocnik : « Il y a des préoccupations répandues sur le fait que la performance (des moteurs) ait été ajustée pour se conformer au cycle de tests, en dépit d’une spectaculaire augmentation des émissions en dehors de ce contexte. »
La rédaction