Déja reportée à juillet 2023, l’interdiction de circuler, dans la ZFE Métropole Grand Paris (Paris inclus), pour les véhicules répondant à la vignette Crit’Air 3 (diesel avant 2011 et essence avant 2006), est de nouveau repoussée à janvier 2025. Ce répit offert à certains automobilistes annonce aussi une nouvelle répression, celle représentée par les futurs radars automatiques qui contrôleront l’accès aux ZFE-m (Zones à Faibles Emissions mobilité).
C’est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle pour les automobilistes franciliens qui circulent quotidiennement dans le secteur situé à l’intérieur de l’A86. En effet, suite aux annonces du gouvernement du 25 octobre dernier, et comme évoqué en introduction, des radars automatiques vont être installés aux entrées de toutes les ZFE-m de France, ceci pour contrôler celles et ceux dont le véhicule serait illégal. Avec le terme “illégal”, il faut donc comprendre que les ZFE sont régies, en matière de circulation, par le dispositif à vignettes de couleur Crit’Air.
Avouons qu’il est d’ailleurs de plus en plus difficile de s’y retrouver pour les automobilistes ! Par exemple, imaginez un instant un foyer qui a souscrit à un crédit pour être prêt en juillet 2023 en achetant une voiture neuve ou d’occasion récente alors que l’interdiction des Crit’Air 3 vient donc d’être, de nouveau, décalée. Cette décision a été prise, la semaine dernière, par le Président (LR) de la Métropole du Grand Paris et Maire de Rueil-Malmaison : Patrick Ollier. Ce dernier se justifie en précisant « qu’une zone à faibles émissions (ZFE) ne peut pas être efficace s’il n’y a pas de sanction pour ceux qui ne la respectent pas. » Précisons que ces propos ont été relayés par nos confrères du quotidien Le Parisien.
Enfin, le gouvernement et la Métropole Grand Paris devraient clairement faire preuve de pédagogie car, on commence tous à s’y perdre avec le système Crit’Ait et les nombreux reports d’interdiction.
La rédaction
Photos : LesVoitures.com