Couvre-feu 18h : 5 900 verbalisations dès le premier soir

D’après nos confrères de chez BFM TV, les forces de l’ordre ont dressé pas moins de 5 900 verbalisations pour non respect du couvre-feu à 18h, ceci pour la première journée du dispositif mis en place pour l’ensemble des départements français (France métropolitaine).

Ce chiffre de 5 900 verbalisations concernant le couvre-feu à 18h a été relayé par le ministère de l’Intérieur à BFM TV sachant que, le samedi 16 janvier, pas moins de 40 000 contrôles ont été également été effectués en France. Comparativement au premier couvre-feu de 21h, les chiffres sont en forte hausse. A l’époque, le Premier ministre, Jean Castex, a communiqué sur 4 777 verbalisations, non pas sur une seule journée mais, sur cinq soirs de suite.

Alors que la « menace » d’un nouveau confinement plane sur nous, le gouvernement semble avoir décidé de durcir le ton contre ceux ou celles qui ne respectent pas le couvre-feu de 18h à 6h.

Vous pouvez télécharger l’attestation de déplacement dérogatoire “couvre-feu 18h” (format pdf) en cliquant sur l’image ci-dessus, ce formulaire étant accessible avec l’application TousAntiCovid ou, en format numérique (smartphone) sur le site du Ministère de l’Intérieur.

18h couvre feu

Les autres documents (justificatif de déplacement professionnel et justificatif de déplacement scolaire) étant disponibles sur les liens ci-dessous :

Si vous ne respectez par les règles liées aux déplacements pour lutter contre la pandémie de coronavirus (Covid-19) en cours en France et à travers le monde, voici ce que vous risquez :

  • Amende de 135 €, majorée à 375 € (en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l’avis de contravention)
 pour la première infraction.
  • Amende de 200 €, majorée à 450 € (en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l’avis de contravention)
 en cas de récidive dans un délai de 15 jours.
  • Amende de 3 750 € et une peine de 6 mois d’emprisonnement si vous avez commis 3 infractions en 30 jours.

La rédaction

Photos : Ministère de l’Intérieur et Gendarmerie du Bas-Rhin.