C’est un privilège rare qui nous a été offert. En effet, malgré notre statut qui nous permet un accès privilégié à des voitures aussi exceptionnelles les unes que les autres, prendre en main une Aston Martin est toujours un moment chargé d’émotion. Ainsi, nous vous proposons de découvrir l’Aston Martin DBS Superleggera Volante de jour, comme de nuit, grâce à notre shooting photo.
Avant de vous présenter l’Aston Martin DBS Superleggera Volante, nous devons vous éclairer sur le titre de ce reportage “Aston Martin DBS Superleggera Volante : la dernière d’une lignée, shooting photo”. Le constructeur emblématique d’outre-Manche est, depuis le projet Valkyrie (AM-RB 001 initialement), entré dans une nouvelle ère. Souvenez-vous, lors du salon de Genève 2019, Aston Martin a exposé son avenir avec l’AM-RB 003 devenue depuis la Valhalla et le Vanquish Vision Concept (photo ci-dessous).
Aston Marin a donc pris plusieurs virages : celui de l’hybridation et des moteurs positionnés dorénavant en position centrale arrière. On évoque, ici, ce qui ne se voit pas ou presque mais, quand on pose les yeux sur les dernières créations Aston Martin citées auparavant, la rupture est encore plus frappante en termes de style. Venons-en à la DBS Superleggera Volante.
L’Aston Martin DBS Superleggera Volante est apparue en avril 2019 en complément de sa déclinaison coupé. Dans quelques semaines, la prestigieuse sportive crèvera d’ailleurs l’écran dans le nouveau film de la saga James Bond “Mourir peut attendre”. Celle qui apparaît sous vos yeux est d’ailleurs “habillée” par la teinte “Q Cosmos Orange”.
La partie avant de la DBS Superleggera provoque un sentiment que seul le constructeur britannique peut provoquer : entre puissance et style à l’anglaise. Quant aux deux entrées d’air situées aux extrémités du bouclier, elles marquent, entre autres, l’aspect quelque peu radical de cette Aston, sans oublier un savant travail d’optimisation aérodynamique.
A ce titre, les profils du cabriolet révèlent des ouvertures au niveau des ailes avant, de nombreuses options étant présentes sur notre “reine automobile” comme, par exemple, le contour du pare-brise en noir ou, encore, les jantes “10 Twin Spoke Forged – Gloss Black Diamond Turned” d’une taille de 21 pouces. La DBS Superleggera se doit d’être la plus légère possible. Il en résulte notamment le choix d’une capote en toile pris par les ingénieurs de chez Aston Martin.
L’arrière de la DBS Superleggera est équipé d’optiques très fines comparativement à ce que le constructeur britannique nous avait habitués. On remarque une bande noire « façon Porsche » qui les lie. Le bouclier arrière accueille quatre sorties d’échappement, le tout souligné par un bouclier à l’intégration spectaculaire.
L’habitacle de notre DBS Superleggera crée une atmosphère unique en son genre. Entre la tradition d’un certain raffinement synonyme de luxe et les inserts en fibre de carbone, le contraste est saisissant. Tout est fait pour que le conducteur soit imprégné à jamais par une ambiance si rare, qu’il ne voudra plus jamais descendre de l’auto.
Lors de notre essai, les conditions météorologiques ne nous ont, hélas, pas permis d’exploiter dignement et bien longtemps le V12 5.2 l bi-turbo de 725 chevaux (à 6 500 tr/min) pour 900 Nm de couple (entre 1 800 et 5 000 tr/min), le tout étant envoyé aux seules roues arrière via la boîte automatique ZF à 8 rapports. Nous nous sommes néanmoins permis de réaliser quelques accélérations. La magie opère alors instantanément surtout que l’on peut qualifier la sonorité du V12 de viscérale, tant on la ressent au plus profond de nos entrailles. Ce type de sensation, nous l’avons également vécu quelques jours avant au volant de la McLaren 720S Spider.
Alors que l’on peut définir la McLaren comme une “mini-Hypercar”, l’Aston Martin se situe plus comme une “Supercar-GT” car, elle offre plus de polyvalence et un confort supérieure. En revanche, les 725 chevaux de la DBS Superleggera passent moins facilement sur le bitume et le dynamisme de haut niveau de l’Aston ne peut rivaliser avec la redoutable efficacité de la 720S Spider.
En matière de performances et, pour conclure, l’Aston Martin DBS Superleggera abat le 0 à 100 km/h en 3,6 s, ceci malgré un poids affiché à 1 693 kilos, la vitesse maximale étant de 340 km/h. Ces quelques “chiffres déraisonnables”, il faut savoir les respecter humblement lorsque l’on passe derrière le volant. Envoutante, spectaculaire, la DBS Superleggera est une “vraie” Aston Martin. Les futures Vanquish et Valhalla promettent déjà des chiffres encore plus impressionnants. Le progrès est en marche… la tradition en recul.
La rédaction
Photos : LesVoitures.com