Depuis le 1er décembre 2024, Carlos Tavares n’est plus le CEO de Stellantis, le groupe automobile italo-franco-américain. Il y a quelques jours, Carlos Tavares s’est exprimé dans le média portugais, Expresso. Celui qui a donc démissionné de chez Stellantis est revenu, pour la première fois, sur cette rupture, tout en évoquant son avenir. Ce dernier pourrait prendre forme avec un poste au conseil d’administration de TAP Air Portugal, sachant que la compagnie aérienne va être privatisée dans les prochains mois.
C’est donc la première sortie médiatique réalisée par Carlos Tavares, depuis son départ surprise de chez Stellantis. Comme évoqué en introduction, l’homme d’affaires portugais, âgé de 66 ans, a expliqué, dans les colonnes d’Expresso, ce qui l’a poussé à démissionner de son poste de CEO. Entre les membres du conseil d’administration de Stellantis, et leur CEO, le « courant ne passait plus », ceci sans vouloir faire référence, ou presque, aux voitures électriques chinoises. Ainsi, c’est une décision « consensuel », pour reprendre le terme utilisé par Tavares, qui a été prise. En tant que Portugais, Carlos Tavares devrait, donc, apporter son expérience, prochainement, à TAP Air Portugal.
Concernant sa démission, Carlos Tavares a insisté sur la principale raison de ce choix qui a été décidé dans le but de « protéger l’entreprise, afin qu’une différence de points de vue ne mette pas en danger son alignement stratégique ». Dans ce même entretien accordé à Expresso, Carlos Tavares a, aussi, déclaré, entre autres, qu’une « entreprise qui emploie 250 000 personnes, réalise un chiffre d’affaires de 190 milliards d’euros et vend 15 marques dans le monde entier ne peut pas être gérée avec un manque d’alignement ».
Enfin, venons-en à TAP Air Portugal, la compagnie aérienne qui est passée, en 2020, à cause des effets de la pandémie de Covid-19, par une phase de renationalisation, dans le but d’être sauvée. Or, la compagnie aérienne TAP Air Portugal va être, de nouveau, privatisée. Depuis début décembre, Carlos Tavares est, ainsi, sollicité pour jouer un rôle dans le cadre de cette même privatisation : « Un nombre très important d’amis sont venus vers moi pour me demander si je voulais participer à ce projet de privatisation ». L’ex-CEO de chez Stellantis a précisé : « en tant qu’investisseur ou administrateur non exécutif ».
La rédaction
Photos : Stellantis