Initialement prévue le 2 mai 2020, la vente aux enchères de la Collection André Trigano est programmée au 13 septembre prochain à Gibel dans le département de la Haute-Garonne. Organisée par Artcurial Motorcars, elle représente un événement à ne pas manquer pour les collectionneurs de voitures anciennes sachant que cette collection est des plus variées car, elle porte sur quasiment toutes les générations de l’histoire de l’Automobile, avec un grand « A », s’il vous plaît !
En 2016, André Trigano s’est séparé de toutes les Citroën qui étaient en sa possession. Cette fois, celui qui est connu pour avoir fait fortune dans le domaine du camping et, également en tant qu’ancien pilote automobile, vide son musée de Gibel en proposant à la vente quelques 170 voitures soit le reste de la Collection André Trigano. D’autres objets et miniatures liés à la passion d’André Trigano feront partie de cette vente aux enchères d’exception. Pour bien « planter le décor » et non pas la tente de camping, rappelons qu’André Trigano est le frère de Gilbert Trigano, à qui l’on doit le développement du Club Méditerranée.
Il y en aura donc pour tous les goûts le 13 septembre prochain et on espère, non sans humour, que les équipes dirigée par Matthieu Lamoure, le Directeur d’Artcurial Motorcars, auront pris de bonnes vacances tant la Collection Trigano risque d’exciter les potentiels acheteurs. En « Star » de cette vente figure une Lamborghini 400 GT 2+2 de 1967. Laissons André Trigano présenter cette « bellissima » voiture italienne :
« C’est une des rares voitures de cette catégorie que j’ai achetée complètement neuve. J’avais une 350 GT, mais quand ce nouveau modèle est arrivé, avec ses places arrière, j’ai immédiatement changé. Avec cette voiture, ce que j’aimais particulièrement était de rouler à vitesse très élevée sur autoroute. Il n’y avait pas de limite de vitesse et la circulation n’était pas aussi dense qu’aujourd’hui. »
Estimée entre 400 000 et 600 000 €, cette Lamborghini sera, comme tous les autres lots de la Collection Trigano, vendue en « sortie de musée », comprendre que les véhicules composant cette collection n’ont, en grande majorité, pas roulé depuis leur arrivée au musée.
Une voiture populaire française de la Collection André Trigano a également attiré notre attention. Il s’agit de l’une des toutes premières « Art Car » de l’histoire de l’Automobile : la Renault 4 par Arman de 1967. Cette 4L est un modèle unique et elle représente, à ce titre, l’un des lots les plus intéressants de la vente Artcurial sachant qu’elle est estimée entre 30 000 et 60 000 €.
Restons en France, avec une Citroën Traction 11B de 1951 qui nécessitera quelques travaux de restauration. D’ailleurs, c’est pourquoi elle est estimée entre 1 500 et 2 500 €.
De Yougtimers en passant par les années 30, 40, 50, etc.. jusqu’à de nombreux modèles historiques, le catalogue de la vente de la Collection Trigano recèle de « pépites automobiles » en tout genre. Pour exemple, cette Ford T de 1919 (estimation : entre 8 000 et 12 000 €) à savoir, la voiture du début de l’industrialisation en grande série.
Toujours du côté des voitures américaines, une Cadillac De Ville Cabriolet de 1966 (estimation : entre 15 000 et 25 000 €) passera aussi sous le marteau du commissaire-priseur.
Revenons en Europe avec une superbe Aston Martin DBS V8 de 1970 (estimation : entre 90 000 et 130 000 €) ou, encore, avec notre « coup de coeur » de la vente, une élégante Austin-Healey 100 Roadster (BN2) de 1956 (estimation : entre 45 000 et 65 000 €).
Difficile de présenter, en un seul article, toutes les « beautés à quatre roues » de la vente du 13 septembre. Pour accéder à la liste complète des lots, cliquez sur : Vente Artcurial Collection André Trigano.
En conclusion, une somptueuse Delahaye 135 M Cabriolet Estérel par Guilloré (1950), estimée entre 90 000 et 150 000 €, fera partie de la fête le 13 septembre à Gibel.
La rédaction
Photos : Artcurial Motorcars
