Le 17 mars 2020, soit il y a déjà 5 ans jour pour jour, la France est entrée dans une première période de confinement liée, bien sûr, à la pandémie de Covid-19. Personne n’a oublié cette période étrange où le temps a semblé s’être arrêté. Dans Paris, la circulation s’est presque arrêtée totalement lors du premier confinement national, qui a été prolongé à deux reprises, jusqu’au 11 mai 2020. Anne Hidalgo « rêve » d’un Paris sans voiture.

C’est un chiffre qui fait froid dans le dos : celui des victimes du Covid-19. Le coronavirus a fait des ravages à travers le monde avec, au 23 février 2025, plus de 7,1 millions de morts à travers le monde, selon les chiffres officiels publiés par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). En France, qui ne se souvient pas des nombreuses attestations de déplacement dérogatoire ? A Paris, dans la capitale française dirigée par Anne Hidalgo, le soleil a brillé sur des rues désertes. Par moments, tel un « instant suspendu », aucune voiture ou autre véhicule n’a circulé, ni même une voiture électrique, durant le premier confinement de 2020. Rappelons que d’autres confinements, ainsi que des restrictions de déplacement et des couvre-feux sanitaires ont suivi, notamment du 3 au  et du au 2

pollution

Qui dit aucune circulation dans Paris durant le premier confinement décidé pour lutter contre le Covid-19 dit pollution en forte baisse ? Eh bien, non ! Le 9 avril 2020 (image ci-dessous), d’après Airparif, qui, rappelons-le, est l’association chargée de la surveillance de la qualité de l’air dans Paris et dans toute l’Île-de-France, l’indice français de pollution était « Moyen » (niveau 5). Le lendemain, le jeudi 10 avril 2020, les prévisions d’Airparif indiquaient même une hausse de la pollution avec un indice français « Médiocre » (niveau 6). On était donc, durant le premier confinement et les restrictions de circulation, loin des niveaux « Très bon » et « Bon ». Qu’en pensait alors Anne Hidalgo ?

Pour expliquer ce phénomène qui a eu lieu durant le premier confinement mis en place pour lutter contre le Covid-19, on ne peut, tout d’abord, pas mettre ce résultat assez mauvais sur le compte de la circulation, car elle était donc extrêmement réduite à cause du confinement dans Paris. Plusieurs autres facteurs étaient donc à prendre en compte pour expliquer pourquoi une telle pollution avait, début avril 2020, été détectée. Les conditions printanières et l’absence de vent ont ainsi amplifié une situation causée par d’autres formes de pollution. Les particules fines sont ainsi omniprésentes dans le ciel de Paris, car leurs origines sont diverses.

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Le chauffage au bois, soit, en d’autres termes, les feux de cheminée, génèrent ainsi énormément de pollution, ceci sachant que la majorité des Franciliens étaient, chez eux, confinés. Début avril 2020, durant le premier confinement lié au Covid-19, avec des températures relevées plutôt fraîches avant que le soleil ne s’installe en France, les cheminées ont donc été énormément utilisées. A cela s’ajoute la pollution agricole due aux épandages printaniers, c’est-à-dire la diffusion en quantité importante de pesticides.

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Enfin, un Paris sans voiture lors du premier confinement lié au Covid-19, cela nous vaut des images dignes d’un film post-apocalyptique ou de science-fiction. Pour replonger dans cet univers étrange, voici une longue vidéo avec un Paris sans voiture, ou presque, le « rêve » d’Anne Hidalgo ?

 

La rédaction

Photos : LesVoitures.com