Scène de chaos à Naples ce matin après l’effondrement du parking de l’hôpital de la Mer. Cet impressionnant incident n’a, fort heureusement, causé que des dégâts matériels sachant que l’établissement de santé n’a pas subi de dommages sauf pour un centre anti-covid temporaire situé tout près du lieu du sinistre.
C’est au-dessus d’un gouffre d’une profondeur d’environ 20 mètres et de près de 20 000 m2 que les pompiers de Naples sont intervenus, ce matin, avec des équipes cynophiles, pour vérifier qu’aucune personne n’était présente au niveau du parking ou dans une voiture, ceci au moment de l’effondrement, ce dernier étant survenu vers 7h00 du matin.
Par mesure de sécurité, les groupes électrogènes de l’hôpital ont immédiatement été mis en route pour assurer les soins et autres interventions aux malades sachant que, comme en France, la pandémie n’épargne pas les Italiens. Quant au centre temporaire extérieur, dédié à l’accueil des malades du coronavirus, il a été fermé alors que 6 patients y été traités. En effet, il n’était plus alimenté en eau chaude, ni en électricité.
Concernant les causes de l’effondrement, les autorités locales évoquent un problème de type hydrogéologique. Quoi qu’il en soit, une enquête est ouverte pour déterminer rapidement ce qui a causé ce désastre comme l’a indiqué Vincenzo De Luca, président de la région Campanie sachant que la ville de Naples en est la capitale :
« Heureusement il n’y a aucun dommage aux installations ou perte en vies humaines. Il faut maintenant effectuer un sondage géologique (…). Il s’agit d’un problème hydrogéologique. »
Rappelons, hélas, qu’en août 2018, l’Italie a été frappée de plein fouet par la catastrophe du pont Morandi dont le bilan s’est élevé à 43 morts. Depuis, il a été reconstruit en un temps record et rebaptisé pont San Giorgio, ceci en août 2020 (photo ci-dessus. C’est à (re)découvrir en cliquant ici.
La rédaction
Photos : impression d’écran vidéo et Twitter Vigili del Fuoco, Facebook PerGenova
