A l’occasion du restylage de la Fiat 500X, cette dernière arrive avec de nouvelles motorisations essence baptisées FireFly, ceci afin de répondre à la demande croissante en motorisations « propres » et de respecter la nouvelle norme Euro 6D-Temp. Après une première prise en main en octobre dernier, nous vous proposons l’essai d’une nouvelle motorisation dans un format atypique avec une tournée urbaine et cultuelle en Île de France.
Le départ est donné dans le 18ème arrondissement de Paris de l’atelier de Philippe Berry. Pour ce nouvel essai de la Fiat 500X, après celui du SUV compact italien équipé du 1.0 l FireFly, l’accent a été mis sur la culture, l’art et particulièrement le jeu des reflets. Pour l’occasion, Fiat s’est associé à « Le Diamantaire », un artiste street-art en fulgurante ascension qui base son art sur le recyclage de verres et des miroirs dans le but des les sublimer pour en faire des oeuvres d’arts et laisser son empreinte dans des villes du monde entier en collant ses créations sur des murs.
A l’image du dessin des phares à LED de la Fiat 500X et de son design urbain, le parallèle est réussi entre ces deux univers.
Le tour culturel de Paris peut commencer, l’occasion de tester le nouveau moteur 1.3 l FireFly de 150 chevaux avec la boîte de vitesses DCT. Les premières impressions de conduite sont plutôt convaincantes : une assise confortable, une vue assez haute, le tout pour pouvoir faire face au trafic parisien. La boîte de vitesses à double embrayage DCT est très efficace. Le passage des rapports se fait avec une bonne fluidité malgré les arrêts fréquents dûs aux embouteillages. Le format et le gabarit du véhicule nous a permis aussi de nous faufiler sans tracas dans les ronds-points bouchés de la capitale, jusqu’à en oublier que nous roulions en SUV.
Après une conduite urbaine et, au final un comportement satisfaisant pour cette 500X, nous arrivons enfin à quitter Paris pour une virée extra-urbaine sur des routes de campagne qui séparent Paris de Milly-la-Forêt, notre prochaine étape, afin de découvrir une installation artistique baptisée « Le Cyclop ». Sur la route, la Fiat 500X a démontré une bonne tenue de route, malgré une direction qui manque un peu de précision.
L’habitacle de la Fiat 500X est plutôt confortable et ergonomique à l’avant. Malgré des matériaux principalement en plastique, plusieurs rangements sont disponibles et faciles d’accès; chose que nous ne pouvons pas dire pour les places arrière. L’espace aux jambes est ainsi très réduit. Quant au volume du coffre, il affiche 350 l ce qui est plutôt faible pour la catégorie des SUV compacts.
Toutefois, malgré ces petites imperfections, la Fiat 500X bénéficie d’un design très attractif et de tarifs très accessibles. Le style et le prix étant les premiers critères d’achat pour les potentiels clients de ce type de voiture très tendance. Sur ces deux points, la Fiat 500X est parfaite. La preuve en est avec des ventes qui montent en flèche : plus de 50 000 Fiat 500X se sont écoulées depuis son lancement en 2014. Le SUV urbain 500X devra néanmoins faire face au nouveau très convaincant Volkswagen T-Cross, au Citroën C3 Aircross, ceci en attendant la future Peugeot 2008 qui sera dévoilée ce mois-ci.
Essai, texte et photos : Meryem Driouch