Le père de la mythique McLaren F1 est de retour en cet été 2020 avec la T.50, une Supercar développée dans la plus pure tradition britannique. Avec 663 chevaux de puissance issu d’un V12 3,9 l Cosworth atmosphérique et un poids de moins de 1 000 kilos, la T.50 se montre aujourd’hui dans les moindres détails.
La dernière création de Gordon Murray remonte à 2017 avec le retour de la TVR Griffith grâce à une seconde génération. Avec la Gordon Murray Automotive T.50, l’ingénieur britannique va beaucoup plus loin en présentant une super-sportive dont le style fait apparaître, au premier coup d’oeil, une certaine simplicité mais, quand on y regarde de plus près, c’est loin d’être le cas. Précisons que le chiffre 50 correspondant à cette 50ème voiture créée par le génie venu d’Afrique du Sud.
Pour commencer, la Gordon Murray Automotive T.50 (GMA T.50) est une Supercar très compacte car elle ne mesure que 4,352 m de longueur, sa hauteur étant de 1,850 m. L’avant plongeant à l’extrémité rectiligne n’est, bien sûr, pas sans rappeler celui de la McLaren F1, cette dernière ayant fait sensation lors du dernier salon Rétromobile (à découvrir ou redécouvrir en cliquant ici). D’ailleurs, c’est toute la silhouette de la McLaren F1 qui a très largement inspirée le design de la T.50.
De profil, des galbes des ailes aux flancs creusés, en passant par une incroyable turbine, tout a donc été pensé pour offrir une aérodynamique optimale mais, sans tomber dans la surenchère d’appendices en tout genre. Rien que sur ce point, la Gordon Murray Automotive T.50 est, pour notre époque, déjà une super-sportive unique en son genre.
Concentrons-nous sur le toit de celle dont les portes disposent d’une ouverture en élytre. Complètement ouvert vers l’extérieur grâce à un toit panoramique vitrée, la T.50 est donc équipée d’une entrée d’air située sur ce même toit. Le tunnel qui suit la courbe du toit se prolonge jusqu’à une turbine. En effet, d’un diamètre de 40 cm, elle permet d’accroître l’appui de la Supercar à hauteur de 50 %, ceci tout en réduisant la traînée de l’ordre de 12,5 %. Ce n’est pas la première fois que Murray utilise ce type de technologie… souvenez-vous de la monoplace de Formule 1, la Brabham BT46 de la fin des années 70.
A l’arrière, il n’y a donc pas d’aileron, cette partie de la Supercar ayant été pensée pour, de nouveau, offrir un traitement des flux d’air à haute performance, un grand grille semble ainsi “flotter” entre de minuscules optiques rondes et un énorme diffuseur.
Passons dans l’habitacle de la Gordon Murray Automotive T.50 pour y découvrir un poste de conduite central. Deux passagers pourront, bien accrochés, accompagner celui qui profitera d’un cockpit moderne mais dont beaucoup d’éléments font écho au passé, comprendre à l’art de l’automobile : commande de la boîte de vitesses, pédalier en titane digne d’une œuvre d’art. Pour le reste, on est proche de ce que propose McLaren Automotive à savoir, une architecture moderne et épurée soutenue par des inserts en fibre de carbone et, pour une touche luxueuse et raffinée, une sellerie en Alcantara.
Derrière ce cockpit, le V12 Cosworth de 3,994 cm3 développe donc 663 chevaux, ceci à 11 500 tr/min, le couple maximale de la GMA T.50 étant de 467 Nm à 9 000 tr/min, le tout étant envoyé aux roues arrière via une boîte de vitesses manuelle Xtrac (6 rapports). Précisons que le régime moteur maximal est de 12 100 tr/min. En termes de performances, rien n’a été dévoilé mais les seuls 986 kilos de la Supercar représentent, à eux seuls, un exploit technologique.
Enfin, la Gordon Murray Automotive T.50 sera assemblée à seulement 100 unités, ceci à partir de début 2022, le prix de la super-sportive d’outre-Manche étant de 2,36 M£ HT. Revivez, la présentation de la GMA T.50 grâce à la vidéo qui suit.
La rédaction
Photos : Gordon Murray Automotive