Les routiers se joignent au mouvement de grève lié aux protestations contre la réforme des retraites. Depuis hier soir, des actions de blocage ont débuté en France. Les chauffeurs routiers comptent ainsi mettre progressivement en place des barrages filtrants, des opérations dites « escargots », des blocages de raffineries, ainsi que de sites logistiques. Selon certains syndicats, ces actions devraient se prolonger jusqu’à demain, le mardi 7 mars, jour de la grève nationale, voire après.
A quoi faut-il s’attendre sur les routes et autoroutes françaises dans les prochaines heures ? A la veille de la grève nationale, les routiers sont déja en action car, comme évoqué en introduction, c’est dès hier soir que la mobilisation a débuté dans le but de faire plier le gouvernement français sur le dossier de la réforme des retraites. La FNTL (Fédération Nationale des Transports et de la Logistique), ou FO Transports, a ainsi appelé « l’ensemble des conducteurs routiers à se mettre à l’arrêt à partir du dimanche soir 5 mars 22 heures ». Des syndicats comme l’Union syndicale Solidaires ont aussi demandé, à leurs membres, de se mettre en ordre de marche, pour bloquer la France, également dès hier soir. Du côté de la CGT, de la CFDT, pour ne citer que ces autres syndicats, l’objectif est de se concentrer sur la journée du 7 mars. Ce matin, cela bloque déjà au niveau du CRT de Lesquin comme le présente BFMTV, ainsi qu’à Saint-Etienne-du-Rouvray.
Réforme des retraites: les routiers se mobilisent en amont de la grève du 7 mars pic.twitter.com/E1jn8SWvZn
— BFMTV (@BFMTV) March 6, 2023
Les raffineries devraient, fort logiquement, être touchées par les routiers, ceci probablement dès aujourd’hui. Faut-il alors s’attendre à une nouvelle pénurie de carburants ? Si les automobilistes français et autres usagers de la route, professionnels ou autres, se ruent dans les stations-service par panique, cela pourrait être le cas.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, il est difficile de savoir quelles sont les actions précises qui vont être organisées. En effet, dans le but de surprendre et d’anticiper sur d’éventuelles réactions rapides des forces de l’ordre, FO Transports a précisé hier sur BFMTV, par la voix de Patrice Clos (Secrétaire Général) : « On préviendra au dernier moment ».
La rédaction
Photos : images d’illustration LesVoitures.com