Les députés de l’Assemblée nationale ont validé aujourd’hui le barème du malus écologique 2020, à savoir un premier pour la période qui débute au 1er janvier avec le cycle d’homologation NEDC corrélé. Un second barème devrait, en effet, entré en vigueur, probablement le 1er juin, marquant ainsi l’application de la nouvelle norme WLTP. Comme attendu, les acheteurs de véhicules neufs vont devoir passer un peu plus à la caisse.
Le malus écologique 2020 s’inscrit dans le Projet de Loi de Finances 2020 (PLF 2020) et les députés n’ont pas débattu très longtemps avant de le voter. Vers 17h00 et après environ 1h30 de pourparlers, l’affaire a vite été pliée.
Ainsi, à partir du 1er janvier 2020, le malus débutera à 110 g/km de CO2 émis. Cette année, le malus écologique fait apparaître un seuil de déclenchement à 117 g/km de CO2 émis. A cela s’ajoutera une hausse du malus (35 € cette année pour 117 g/km contre 50 € en 2020 pour 110 g/km donc). Ce n’est pas tout car les autres montants grimpent. Exemples : 130 g/km en 2019 équivalent à un malus de 140 €. En 2020, cela monte à 818 € (NEDC correlé) et pour 150 g/km : 2019 = 1 613 € / 2020 = 3 784 €. Quant au seuil maximal, une fois dépassé, le malus atteint 12 500 € (172 g/km de CO2 émis et plus).
La norme WLTP sera donc ensuite appliquée mi-2020. Plus proche des émissions réelles de CO2, elle génèrera donc des chiffres en augmentation et, même si ce second barème du malus écologique 2020 en tiendra compte avec un seuil de déclenchement à 138 g/km de CO2 émis, de mauvaises surprises sont clairement attendues.
Voici, ci-dessous, au terme de cet article, ce qui attend les acheteurs de véhicules neufs thermiques en 2020.
La rédaction
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