Malus écologique : vers des plafonds de 30 000 € en 2021 et 50 000 € en 2023

Le gouvernement français semble aimer jouer avec les nerfs des automobilistes. Après avoir proposé un malus écologique très sévère dans le cadre du PLF 2021 (Projet de Loi des Finances), un nouvel amendement vient d’apparaître sachant que l’Assemblée nationale votera demain, le PLF, un autre vote portant sur l’ensemble du texte étant programmé au 17 novembre. L’Etat étalerait alors sur trois ans la hausse du malus maximal surnommé par nos soins « Super » malus » voire « Méga » malus.

Rappel des faits… Fin septembre, une première grille du malus écologique a été publiée avec un « Méga » malus affiché à 40 000 €, ceci à partir de 226 g/km d’émissions de CO2. Depuis, une autre taxe est apparue au PLF 2021 à savoir le malus au poids pour les véhicules achetés neufs dont le poids est supérieur à 1 800 kilos. Aujourd’hui, voici donc une nouvelle grille du malus écologique incluant donc de nouveaux seuils pour 2021, les futurs seuils de déclenchement et plafonds pour 2022 et 2023 ayant également été évoqués par l’Etat, ce dernier ne souhaitant ainsi plus « additionner » les taxes pour l’année prochaine.

 

Dans le détail, le nouveau seuil de départ est fixé, pour 2021, à 133 g/km d’émissions de CO2, ce qui correspond à un malus de 50 €. En 2022, il passerait à 128 g/km puis à 123 g/km en 2023 soit, une baisse de 5g/km par an. Si l’on regarde tout en haut du nouveau barème, cela évolue avec un plafond fixé à 29 070 € en 2021, ceci à partir de 218 g/km. Concernant les deux prochaines années, le « Super » malus atteindrait 40 000 € en 2022 et, notre fameux « Méga » malus serait de 50 000 € en 2023 !

malus écologique

Avant de découvrir, au terme de cet article, la grille du malus écologique 2021 sachant, rappelons-le de nouveau, que cela peut, peut-être, encore changer, voici un extrait du texte présentant l’amendement : « Si l’objectif d’un abaissement de 15 grammes de CO2 recommandé par la Convention Citoyenne pour le climat est cohérent au regard des objectifs environnementaux, sa mise en œuvre sur deux ans, en complément de la composante masse, induirait une hausse de taxation trop brutale pour les véhicules concernés. Elle ferait ainsi courir le risque de ne pas permettre aux constructeurs et aux ménages de s’adapter et d’être considérée comme trop punitive ».

La rédaction

Photos : LesVoitures.com et images d’illustration

malus écologique malus écologique