Le journal Le Parisien a publié hier les résultats d’une enquête menée par le MEDEF (Mouvement des Entreprises de France) au sujet de l’augmentation des temps de trajet dans Paris suite à la fermeture de la voie Georges-Pompidou sur 3,3 km. Les 500 patrons interrogés sont unanimes, les temps de trajet ont doublé !
La politique “anti-voitures” menée par Anne Hidalgo inquiète les chefs d’entreprises et les artisans dont l’activité est basée à Paris et la petite couronne. La majorité d’entre eux considèrent qu’ils sont « obligés de conserver l’usage d’une automobile pour leur activité professionnelle. » C’est précisément le MEDEF Grand Paris qui a mené cette étude. Elle fait ressortir des conséquences désastreuses pour l’économie locale, comme l’a précisé Jean-Louis Schilansky, Président du MEDF Paris et porte-parole du MEDEF Grand Paris : « Les PME et les toutes petites entreprises, comme les artisans, sont particulièrement touchés et leur colère ne diminue pas avec le temps. »
Les salariés des entreprises impactées par le projet de piétonnisation des voies sur berges sont obligés d’éviter Paris et contournent la capitale par le périphérique ce qui crée des reports de trafic importants. Quant au manque à gagner engendré par la décision obstinée de la maire de Paris, « Il est selon nous d’un million d’heures de travail perdues par an » indique Jean-Louis Schilansky.
Le MEDEF Grand Paris ne va pas s’arrêter à cette étude et promet une enquête détaillée. Anne Hidalgo risque, à très court terme, de voir de nombreuses entreprises quitter Paris et d’autres ne jamais s’implanter dans une zone devenue, à cause d’elle, de non-liberté d’activité professionnelle ! Les “No Go Zones Business” sont nées !
La rédaction