Le 1er octobre prochain, le périphérique de Paris devrait passer à une vitesse maximale autorisée de 50 km/h, contre 70 km/h actuellement. Face à cette décision prise par Anne Hidalgo, de nombreux opposants se manifestent, dont la présidente (Les Républicains) de la région Île-de-France, Valérie Pécresse. Au sommet du gouvernement, au tour du nouveau ministre des Transports, François Durovray, de ne pas être « convaincu » par l’abaissement de la vitesse sur le périphérique.
Dans un entretien exclusif accordé à nos confrères de Le Parisien, François Durovray, soit le nouveau ministre délégué auprès de la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, chargé des Transports, a abordé un énième sujet polémique lié à la politique menée par Anne Hidalgo. Pour la maire de Paris, le fait de passer le périphérique de Paris à 50 km/h permettrait de limiter les émissions de CO2 et de réduire les bruits provenant des véhicules.
Dans les colonnes de Le Parisien, François Durovray a déclaré : « Je pense que ce n’est pas une décision que la maire de Paris peut prendre seule ». Le nouveau ministre des Transports s’est, également, dit ne pas être « convaincu » par le passage à 50 km/h pour le périphérique de Paris, en rajoutant : « J’ai l’intention d’échanger avec la maire de Paris sur le sujet parce que le périphérique n’est pas uniquement l’infrastructure des Parisiens ».
François Durovray connaît parfaitement le dossier du périphérique de Paris, car il a, avant d’être nommé ministre des Transports, samedi dernier, été à la tête du Conseil Départemental de l’Essonne (91), le département situé au sud de Paris. François Durovray a, ainsi, placé, ce même dossier « tout en haut de la pile compte tenu du calendrier ».
Enfin, concernant l’autre projet porté par Anne Hidalgo pour le périphérique de Paris, à savoir mettre en place une voie de covoiturage en guise d’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, François Durovray estime que « l’offre n’est pas tout à fait mature », sachant que, cette fois, Emmanuel Macron a son mot à dire et Anne Hidalgo compte donc sur le président de la République française concernant l’éventuelle voie de covoiturage du périphérique de Paris.
La rédaction
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