Jean-Pierre Grand, du parti politique Les Républicains, souhaite faire interdire la possibilité d’indiquer la présence des forces de l’ordre, Police et Gendarmerie comprises, et des radars ! Aujourd’hui, il est tout à fait légal de les signaler grâce aux applications mobiles communautaires et aux réseaux sociaux. Nous pouvons clairement penser que ce sénateur de l’Hérault manque de discernement à l’heure ou les candidats se lancent dans la campagne présidentielle. Il y a sûrement d’autres priorités qui préoccupent les Français au lieu de vouloir toujours faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat.
Est-ce un coup de communication ? Cette « stratégie » de s’attaquer toujours et encore aux automobilistes, qui sont au quotidien traqués par les garants de la sécurité public, s’est transformée petit à petit, dès l’arrivée du gouvernement Sarkozy, en une véritable machine à gagner de l’argent ! Nous pourrions alors répondre à Jean-Pierre Grand, membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, élu le 28 septembre 2014, Maire de Castelnau-le-Lez et conseiller de Montpellier Méditerranée Métropole, qu’il serait sans doute plus judicieux de travailler d’avantage au profit de la sécurité de nos concitoyens face aux menaces terroristes et à l’insécurité grandissante qui règnent dans nos villes, plutôt que de nous retirer nos droits sur la route.
L’association 40 Millions d’Automobilistes dénonce : « Une mesure abusive, destinée à piéger les automobilistes et à accroître encore l’argent des radars. »
Si une interdiction totale des avertisseurs de radars et du fait de les signaler voyait le jour, il serait alors envisageable de rendre n’importe quel lieu possible pour des contrôles de vitesses, qu’il soit accidentogène ou pas. Cela serait une excellente nouvelle pour les caisses de l’État, qui verrait les recettes liées aux amendes de radars augmenter. Rappelons qu’elles s’élèvent déjà à près d’un milliard d’euros.
Scandalisé, le patron de l’entreprise Coyote, leader sur le marché des avertisseurs de radars communautaires ou « assistants de conduite », Fabien Pierlo, rappelle que son dispositif « respecte » la législation en vigueur, contrairement aux détecteurs précis qui eux perturbent, sans oublier les brouilleurs de radars qui sont illégaux.
Pour nos voitures modernes, la technologie embarquée, les applications d’alertes de zones de dangers, le respect des contrôles techniques et leur bon entretien nous permettent de rouler en sécurité. Le vrai danger aujourd’hui reste l’alcool (1 sur 2 accidents mortels la nuit), la drogue ainsi que le téléphone au volant. Les chiffres de la Sécurité routière le prouve.
Aujourd’hui encore, ces signalements restent totalement légaux. La Cour de cassation a confirmé la relaxe d’une dizaine d’internautes poursuivis pour avoir communiqué la présence de contrôles routiers sur des groupes Facebook anti-radars. (voir notre article précédent).
Il vous faudra bien lire le programme des candidats avant de voter aux différentes élections, car il se peut que cette mesure passe discrètement par la petite porte…
La rédaction