Depuis jeudi, tous les projecteurs sont braqués sur Renault qui, dans le cadre de la présentation de son plan stratégique “Renaulution”, a officialisé le retour de la Renault 5, ou R5, mais en version “à piles”. Attendue pour 2023, cette R5 électrique ne sera pas la première citadine au losange a être alimenté par l’énergie électrique.
Lancée en 1972 sur le marché automobile, la R5 a rencontré immédiatement le succès puis, en 1984, la Renault Supercinq a pris le relais avant que la Renault Clio ne débarque en 1990. Cette même année 1972, la Régie Renault présente la toute première Renault 5 électrique qui sera produite en très peu d’exemplaires jusqu’en 1974, sachant que toutes les R5 100% électriques étaient destinées à une utilisation interne et aux administrations françaises.
La Renault 5 électrique de 1972 est régulièrement exposée par le constructeur français, comme, par exemple, lors du salon Rétromobile 2018. On doit également cette R5 électrique à EDF qui a participé à son développement.
En chiffres, ceux des caractéristiques et des performances, la citadine affiche alors, sur sa fiche technique, une puissance de 7,5 kW/10 ch, une autonomie approximative de 60 km et une vitesse maximale de 60 km/h. A l’époque, les technologies liées à la fabrication des batteries étaient loin d’être celles d’aujourd’hui. Derrière ses vitres, ce ne sont pas moins de 300 kilos de batteries qui étaient visibles sur la Renault 5 électrique.
Ce “laboratoire à quatre roues” n’était donc pas équipé d’une banquette arrière car, il fallait bien caser les batteries quelque part. De plus, pour monter ou démonter ces dernières, l’opération n’était possible que par le toit. C’est pourquoi la Renault 5 électrique de 1972 faisait apparaître un toit ouvrant en tôle situé sur sa partie arrière.
La suite donc en 2023, avec la future R5 électrique qui devrait, espérons-le, être visuellement proche du Renault 5 Prototype (photo ci-dessus) dévoilé jeudi dernier.
La rédaction
Photos : Renault et LesVoitures.com