Les passionnés de sports mécaniques, et particulièrement ceux qui ne manquent pas un seul GP de Formule 1, devraient être comblés lors de leur visite au salon Rétromobile. De nombreuses monoplaces de F1 y sont, en effet, présentes. A ce titre, au sein du Pavillon 2 de Paris Expo Porte de Versailles, l’exposition « La Formule 1 tricolore, des années 60 à nos jours » devrait faire rêver petits et grands. En voici la visite en photos.
Des monoplaces de F1 au Rétromobile, on en trouve « à foison ». Concernant l’exposition « La Formule 1 tricolore, des années 60 à nos jours », elle met en scène la F1 « à la française » en présentant des monoplaces historiques dont fait partie la méconnue Alpine A500, celle avec qui l’épopée Renault Sport en F1 a commencé, avant l’arrivée d’Alpine F1 Team en 2021 avec l’A521.
Dans les années 1970, les ingénieurs d’Alpine et de Gordini vont développer l’Alpine A500 qui sera donc motorisée par un V6 1.5 l turbo. Les études menées par Gordini sur ce moteur serviront d’ailleurs de base pour l’A440 puis, l’A441 des 24 Heures du Mans 1975.
L’histoire retiendra qu’Alpine aurait souhaité rester indépendant grâce à l’A500, ce qui n’a donc pas été le cas. En 1976, le constructeur automobile français a fusionné Alpine à Gordini pour créer le département Renault Sport. Rappelons que Gordini était déjà sous le giron de Renault depuis 1969. L’A500 sera “récupérée” par Renault Sport avant d’être fiabilisée et optimisée, notamment au niveau de la suralimentation. L’Alpine A500 de 1976 qui est donc exposée au Rétromobile cette semaine, n’a donc jamais participé à un GP de Formule 1.
L’exposition « La Formule 1 tricolore, des années 60 à nos jours » met aussi en avant, entre autres, la Renault RS10 qui a permis à Renault Sport de remporter son premier GP en 1979. Faut-il rappeler qu’avec cette RS 10, Renault Sport a marqué doublement l’histoire de la F1 ? En effet, le 1er juillet 1979, à l’arrivée du GP de France disputé sur le circuit de Dijon-Prenois, le regretté Jean-Pierre Jabouille a remporté la course au volant de la RS 10 à moteur turbo, une première dans l’histoire de la F1.
Rappelons que ce GP de France 1979 restera à tout jamais dans les annales de la F1, également pour le duel mythique entre René Arnoux et Gilles Villeneuve.
René Arnoux a, plus tard, été le coéquipier de Michele Alboreto, ceci au sein de la Scuderia Ferrari, en 1985, sur la Ferrari 156-85 (V6 Turbo). Bien avant, en 1972, c’est Henri Pescarolo qui a piloté la March 71/721-3.
Toujours du côté de la marque au losange, l’exposition « La Formule 1 tricolore, des années 60 à nos jours » permet aux visiteurs du Rétromobile 2025 d’y découvrir la Ligier JS31 de 1988.
La Williams FW19 au V10 Renault Sport est également « de la fête » au Rétromobile, sachant qu’elle a permis à Jacques Villeneuve d’être titré Champion du Monde de F1 en 1997, face à un certain Michael Schumacher.
D’ailleurs, la Benetton B195 au V10 Renault Sport qui a mené Michael Schumacher vers son second titre en F1, en 1995, n’est pas très loin de la Williams FW19, au Rétromobile.
A chaque monoplace de F1 son histoire. Ainsi, la Matra MS 80 qui a permis à Jackie Stewart de remporter le 1er de ses 3 titres en F1 est une autre monoplace historique exposée au Rétromobile 2025.
La McLaren MP4/9A de 1994 motorisée par le V10 3.5 l Peugeot Sport est aussi exposée au Rétromobile 2025.
En 1994, cette F1 a été pilotée par Mika Häkkinen et Martin Brundle. Précisons qu’en 1994, le Français Philippe Alliot était le pilote essayeur McLaren.
On en vient à la Jordan 197 (1997) à la livrée serpent inoubliable, pas comme son V10 Peugeot hélas. Cette année-là, ce sont Ralf Schumacher et Giancarlo Fisichella qui ont souffert à cause du manque de performance et de fiabilité du V10 Peugeot.
Même constat, pour la Prost AP03 au V10 Peugeot confiée, lors du Championnat du Monde de Formule 1, en 2000, à Jean Alesi et Nick Heidfeld.
Enfin, la Toro Rosso STR8 (2013) au V8 Ferrari, pilotée par le Français Jean-Eric Vergne nous projette, grâce à l’exposition « La Formule 1 tricolore, des années 60 à nos jours », encore plus dans l’ère moderne de la Formule 1.
La rédaction
Photos : LesVoitures.com
