Alors que nous devons préserver notre environnement, la start-up française Symone a pour objectif de faire circuler sur nos autoroutes, en 2024, son autocar à hydrogène éponyme. Le principe de ce nouveau mode de transports à l’étude est simple : les véhicules de tous types sont chargés dans l’autocar. A l’étage supérieur, des salons et autres sièges accueillent les passagers/propriétaires de ces mêmes véhicules.
En France, les opérateurs de covoiturage rencontrent un succès notable. Sur ce constat, l’entreprise basée à Dijon, Symone, compte aller beaucoup plus loin. D’un péage autoroutier à un autre, les futurs et hypothétiques clients du service Symone, n’auront à se soucier de rien, ou presque. Via une application mobile, ils pourront réserver leur place dans un autocar dit “propre” pouvant transporter cinq voitures et un deux roues ou, quatre voitures et cinq motos. Quant au nombre de personnes qui pourront profiter du voyage confortablement installées, il est, au maximum de 18.
Symone souhaite surfer sur les Jeux Olympiques de Paris 2024 pour lancer un premier prototype d’autocar sur les autoroutes françaises dont, au passage, les prix des péages sont en hausse en 2023. Une première question se pose alors à savoir, comment alimenter, en hydrogène l’autocar ? En effet, à ce jour, les stations de recharge à hydrogène se font rare en France. Une autre question se pose : quels seront les tarifs de ce service ?
Cependant, l’autocar Symone a déjà, à son actif, de nombreux avantages. Il répond directement au manque de ce type de transports car, la SNCF a arrêté son service Autotrain, fin 2019, la faute à un manque de rentabilité. On en revient à la seconde question posée dans le paragraphe précédent. Les tarifs des services Symone pourraient être assez élevés.
Revenons sur les avantages de la solution Symone. Les personnes dites “seniors” pourront voyager en toute quiétude à bord de l’autocar avant de récupérer, à destination, leur véhicule. Pour les motards, l’autocar Symone représente aussi, fort logiquement un gage de sécurité. Comme dans un train, ou un avion, il sera également facile de travailler une fois assis à l’intérieur de l’autocar. Ce dernier intégrera tous les services possibles : Wifi, restauration, écrans, etc…
Enfin, Symone a déjà récolté 110 000 € de subvention de la part de la région Bourgogne Franche-Comté. Il faut ajouter à ces 110 000 €, 240 000 € obtenus grâce à une levée de fonds. La jeune entreprise basée à Dijon compte de nombreux soutiens dont font partie, entre autres, Vinci Autoroutes, France Relance ou, encore, l’Etat via l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie). Soyons “patriotes”, en espérant que l’autocar Symone passe de la phase de projet à la réalité.
La rédaction
Photos : Symone