Autriche : une épave de Tesla inquiète à cause de ses batteries

Le média euronews rapporte qu’en Autriche, une Tesla Model S détruite après un violent accident est abandonnée depuis des semaines. Les sociétés spécialisées dans la récupération d’épaves automobiles ne souhaitent prendre le risque de la déplacer car, les batteries de la voiture sont hautement polluantes.

Dans quelques années, des tonnes et des tonnes de batteries lithium-ion utilisées sur les voitures électriques seront à recycler. L’information qui nous vient d’Autriche concernant la Tesla et ses batteries “irrécupérables” pourrait relancer le débat écologique sur la dangerosité des “piles”. Cela représente un paradoxe, quand on sait que les véhicules électriques sont censés respecter la nature.

Tesla

Suite à un choc violent contre un arbre, fort heureusement sans gravité pour le conducteur, cette Tesla a pris feu et les pompiers ont eu les pires difficultés pour éteindre l’incendie. Depuis, la Tesla et son pack de batteries complètement ouvert n’ont pas bougé. Il a fallu attendre la semaine dernière pour que des spécialistes de chez Tesla se déplacent enfin pour une première inspection. D’ailleurs, pour éviter que ce “dossier Tesla” ne se répandre, les employés de chez Tesla auraient refusé d’intervenir sur l’auto si des journalistes et autres curieux étaient présents.

D’après les propos de Ingeborg Freudenthaler, le propriétaire d’une casse, la voiture est hautement dangereuse et, elle créée la polémique dans le Tyrol : La batterie est détruite, et personne ne sait exactement où elle commence et où elle finit, en plus elle est dangereuse. la seconde chose c’est que personne en Autriche ne veut s’occuper de ce véhicule”.

En mars dernier, aux Pays-Bas, c’est une BMW i8 qui a également fait la une des journaux locaux. Un exemplaire de la sportive hybride allemande est, en effet, parti en fumée. Les pompiers ont alors dû employer les grands moyens pour sécuriser les batteries en plongeant l’auto dans un bac rempli d’eau.

La rédaction

Source : euronews