Cette semaine, c’est un véhicule utilitaire légendaire et toujours aussi populaire à ce jour que nous vous proposons de découvrir dans le cadre d’une nouvelle exploration urbaine. Quelque part sur Terre, des Citroën Type H vont, petit à petit, perdre définitivement leur superbe teinte.
On doit ce nouveau reportage de type urbex aux passionnés de « De Rouille & D’Urbex – Chasseur d’épaves« . Un propriétaire de plus de dix Citroën Type H a, semble-t-il, abandonné sa collection sur un parking privé.
A la vue des photos, il est difficile de comprendre comment on peut arriver à un tel désastre, sachant que l’on imagine aisément que ce collectionneur de Citroën Type H a souhaité acquérir ces derniers dans différentes couleurs pour se créer un bel « arc-en-ciel ». Comme nous l’écrivons souvent dans nos sujets de type urbex, certains véhicules peuvent encore être sauvés. Pour d’autres, il est beaucoup trop tard. D’ailleurs, l’un des Type H est en totale « décrépitude ».
Quasiment entièrement recouvert de rouille, il lui manque ses deux portes, toute la partie arrière de sa carrosserie, son capot avant et, donc, ses chevrons Citroën. Quant à son habitacle, il a très certainement été dépouillé pour réparer ou restaurer un ou plusieurs autres Type H.
C’est un pan de l’histoire de l’automobile française qui doit affronter, en extérieur, les affres du temps car, il faut rappeler que le Type H a été commercialisé pendant plus de trois décennies, de 1948 à 1981. Pour ceux qui sont amoureux de la Citroën DS, une collection est également à l’abandon. C’est à (re)découvrir en cliquant sur « Déesses abandonnées ».
Enfin, aujourd’hui, bien loin de cet urbex, les italiens de la Carrosserie Caselani font perdurer le Type H notamment en transformant des SpaceTourer et Jumpy.
Texte : Frédéric Lagadec
Photos : Facebook De Rouille & D’Urbex – Chasseur d’épaves