Nos confrères du journal régional Le Progrès rapportent qu’une Venturi 400 GT a été complètement détruite suite à un accident qui a, fort heureusement, fait aucun blessé. D’après nos informations, pas plus de 15 exemplaires de la sportive ont été produits entre 1994 et 1996.
La Venturi 400 GT est la version de série de la 400 Trophy, cette dernière, exclusivement dédiée à la course automobile, ayant été développée dans le cadre du championnat monomarque Gentlemen Drivers Trophy. Ainsi, seulement 73 Venturi 400 Trophy ont été fabriquées entre 1992 et 1994. Quant à la 400 GT homologuée pour rouler sur la route, environ 15 exemplaires sont donc sortis de l’usine du constructeur automobile basé à Monaco.
Avant de revenir sur les circonstances de l’incendie qui a provoqué la destruction de cette Venturi 400 GT, précisons que 13 châssis ont été assemblés mais, le 13ème n’aurait jamais été commercialisé car, ses pièces auraient servi comme éléments pour construire la 15ème Venturi GT alors qu’une 14ème sportive aurait été équipée de la conduite à droite. Toujours d’après nos sources, cette dernière Venturi destinée à nos amis britanniques aurait été lourdement endommagée suite à une sortie de piste lors d’un roulage sur circuit, ceci avant d’être très probablement remise en état.
Venons-en aux circonstances de l’accident qui a eu lieu le samedi 18 janvier tout près de la commune de L’Arbresle en région Auvergne-Rhône-Alpes. D’après Le Progrès, deux personnes étaient à bord de la sportive. Le conducteur aurait perdu le contrôle de la voiture en entrant sur l’autoroute, ceci en voulant se décaler sur la voie de gauche. Au même moment, la suralimentation biturbo de la 400 GT se serait enclenchée, perturbant alors l’homme au volant de la sportive. La Venturi 400 GT aurait percuté le muret central avant de s’arrêter en travers de la voie. C’est à cet instant que le propriétaire a remarqué une fumée à l’arrière. Lui et son fils ont immédiatement quitté l’habitacle de la sportive.
Enfin, précisons que la Venturi GT est motorisée par un V6 3.0 l PRV qui développe 408 chevaux notamment grâce à l’apport de deux turbocompresseurs Garrett. La puissance est envoyée aux seules roues arrière via une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports. A l’époque, la 400 GT était considérée comme une « Ferrari F40 à la française ».
La rédaction