Alors, qu’en ce début de semaine, cela discute à Bruxelles concernant le texte de loi d’interdiction, en Europe, des ventes de voitures thermiques en 2035, Bruno Le Maire (ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique) est apparu assez remonté, ce matin sur franceinfo. En effet, l’Allemagne bloque le texte cité auparavant et cela ne plait pas au gouvernement français.
L’Allemagne souhaite pouvoir distribuer des carburants synthétiques dits “propres” pour pérenniser la vente de voitures thermiques, ceci au-delà de 2035 en Europe. De quoi sauver des emplois et assurer des prix abordables pour l’achat d’un véhicule propre d’ici 12 ans mais, Bruno Le Maire ne voit pas, mais pas du tout, les choses de cette manière. Pourtant, la voiture électrique est de plus en plus critiquée, surtout en cette période de crise énergétique. Pour Bruno Le Maire, le fait que les Allemands bloquent la dernière étape liée à l’interdiction des ventes de voitures thermiques en 2035 représente « une faute environnementale et économique », et ce n’est pas tout. C’est à voir et à écouter en cliquant sur “Play” ci-dessous.
L’Allemagne refuse la fin des véhicules thermiques en 2035 : “C’est une faute environnementale et économique”, réagit Bruno Le Maire qui affirme que la France ira au bras-de-fer avec Berlin à Bruxelles. pic.twitter.com/zxqZsFOz7h
— franceinfo (@franceinfo) March 13, 2023
Bruno Le Maire écoute-t-il les grands patrons des constructeurs automobiles ? La question est clairement posée lorsque l’on sait que Toyota, Stellantis et même Renault ont exprimé, par la voix de leur différent dirigeant, des réticences au “tout électrique”. Sans prendre en compte la clause de revoyure fixée à 2026, Bruxelles s’acharne donc sur une mesure devenue clairement impopulaire et, très probablement, inatteignable en termes de délai.
Enfin, toujours ce matin c’est, cette fois sur BFMTV, Thierry Breton qui s’est aussi exprimé sur l’éventuelle interdiction des ventes de voitures thermiques en 2035. Le commissaire européen au Marché intérieur et à l’Industrie a, notamment, une vision beaucoup plus internationale sur le sujet. Thierry Breton a ainsi déclaré, entre autre que ce n’est pas « la fin des moteurs thermiques sur la planète », ceci en s’adressant aux constructeurs automobiles européens. Ces derniers se seraient-ils trop précipités sur l’arrêt des ventes de voitures thermiques à partir de 2035 ? Non, certainement pas en-dehors de l’Europe.
La rédaction
Photos : image d’illustration LesVoitures.com