Hier, Yannick Jadot, candidat à la présidentielle 2022 pour Europe Ecologie-Les verts (EELV), était l’invité de Léa Salamé et Nicolas Demorand sur France Inter. Yannick Jadot en a profité pour présenter, entre autres, ses idées en termes de mobilité et d’écologie. Ainsi, le député européen a évoqué le fait de vouloir baisser la vitesse maximale autorisée sur les autoroutes françaises.
C’est un sujet qui revient régulièrement dans l’actualité automobile à savoir, les limitations des vitesses pour nos routes et autoroutes. Souvenez-vous, le 1er juillet 2018, la limitation à 80 km/h, au lieu de 90 km/h, est entrée en vigueur en France sur les routes dites “secondaires” à double sens sans séparateur central. Cette décision a notamment été à l’origine du mouvement social des “Gilets Jaunes” avant que l’Etat ne donne le pouvoir aux chefs de département. Depuis, certains de ces derniers ont décidé de repasser, sur certaines routes, à 90 km/h. Cette fois, Yannick Jadot “s’attaque” aux autoroutes : « Je pense qu’il faut baisser la vitesse sur les autoroutes. Est-ce qu’il faut passer de 130 à 120 km/h, c’est une bonne question ».
.@YJadot : “Sur les routes, la question de la vitesse est à peu près réglée, je pense qu’il faut baisser la vitesse sur les autoroutes. Faut-il passer de 130 à 120km/h, c’est une bonne question. ” #le79Inter #Elysée2022 pic.twitter.com/kpCiEQfP4c
— France Inter (@franceinter) January 25, 2022
Cette idée de diminuer la vitesse maximale sur les autoroutes est loin d’être nouvelle. Rappelons qu’en 2020, elle avait été mise en avant par la Convention Citoyenne qui, à l’époque, a demandé un passage à 110 km/h dans le but de minimiser les émissions de CO2. Puis, Emmanuel Macron n’avait pas retenu le souhait de la Convention Citoyenne.
Yannick Jadot a également présenté d’autres idées concernant la mobilité. Le candidat écologique à la présidentielle 2022 souhaite notamment interdire la vente de véhicules neufs, essence et diesel dès 2030, versions hybrides incluses. S’il est élu, Yannick Jadot souhaiterait aussi « mettre 4 milliards €/an sur le train ». Il compte également mettre en avant « le covoiturage gratuit quand il n’y a pas d’alternative en transport collectif ».
La rédaction
Photo : impression d’écran YouTube France Inter