L’électrification globale du marché automobile peut, au-delà de toute considération écologique, en énerver beaucoup d’entre vous mais, l’Aspark Owl devrait vous faire aimer les voitures électriques. Forte de 1 480 kW, soit plus de 2 000 chevaux, cette sportive japonaise “à piles” s’apprête à débuter sa carrière commerciale sachant qu’elle aurait dû être présente au salon de Genève 2020.
Les sportives 100% électriques représentent un segment de niche limité à quelques modèles. Dévoilée en novembre 2019, l’Aspark Owl trouvera ainsi comme “camarades de jeu” les Lotus Evija et la Pininfarina Battista, cette dernière développant “juste” 1 900 chevaux. A cette courte liste, nous nous devons de rajouter la dernière-venue à savoir l’Apex AP-0. Après une première série de photos dont celles de son assemblage, la superbe Aspark Owl se montre en piste puis, sur route.
Les photos publiées fin 2019 par le constructeur japonais étaient déjà prometteuses. Cette fois, avouons que la vidéo et les nouvelles images publiées au sujet de l’Aspark Owl confirment la beauté radicale de la sportive électrique.
A l’avant, cette Supercar 100% électrique fait apparaitre des formes très incisives et des ailes aux galbes marqués alors que son capot creusé plonge jusqu’à l’extrême limite avant le sol.
Vue de profil, le rendu très bas de l’Aspark Owl génère une sensation de fluidité jamais vue sur ce type d’auto. Les ailes avant ouvertes sur leur partie arrière et la longue courbe qui s’étire vers l’arrière forment un savant équilibre qui n’est pas sans rappeler certaines sportives italiennes des années 60 et 70. A cela s’ajoutent, pour cette biplace, des jantes de 20 pouces à l’avant et de 21 pouces à l’arrière ainsi que des portes à ouverture en élytre. Quant à l’arrière de l’Aspark Owl, il est est tout aussi réussi avec notamment la présence d’un aileron rétractable.
En termes de motorisation, l’Aspark Owl est équipée de quatre PMSM (Permanent Magnet Synchronous Motor). Sa structure est de type monocoque et conçue en fibre de carbone alors que sa carrosserie est en CFRP (Carbon Fiber Reinforced Polymer). D’un poids à sec annoncé pour 1 900 kilos, la Owl abat le 0 à 60 mph (96 km/h) en 1,69 s ! Quant à sa vitesse maximale, elle est de 400 km/h.
Concernant l’autonomie de l’engin 100% électrique, elle est annoncée pour 450 km (NEDC), ceci grâce à une batterie d’une capacité de 64 kWh.
Enfin, 50 exemplaires de l’Aspark Owl seront produits en Italie, chez la Manifattura Automobili Torino. Il faudra débourser au minimum 2,9 M€ pour acquérir l’une d’entre elles.
Texte : Frédéric Lagadec
Photos : Aspark