L’affaire a été révélée lundi, dans Le Figaro. Le groupe Bolloré accuse BMW d’espionnage industriel sur les bornes Autolib’. Fin août 2013, du personnel travaillant pour un sous-traitant de BMW a été pris en flagrant délit en train d’effectuer des manipulations suspectes sur des bornes de rechargement Autolib’ à Paris. BMW affirme que ce sont « De simples tests de routines ».
Deux hommes se seraient ainsi fait passer pour des agents de maintenance employés par la société allemande P3, prestataire de BMW. Ces interventions auraient pour simple objectif de vérifier la compatibilité des bornes de recharges Autolib’ avec les nouvelles voitures hybrides de la marque allemande, l’i3 et l’i8.
BMW a immédiatement réagi et « conteste formellement toute accusation d’espionnage ». Jean-Michel Juchet, directeur de la communication au sein de BMW France a déclaré, du salon de Francfort : « Nous menons actuellement des tests à travers à travers l’Europe, pour vérifier la compatibilité des recharges des voitures électriques de la marque BMW accessibles sur la voie publique. C’étaient des tests de routine avec en aucun cas des visées d’acquisition d’informations sur un domaine qui ne nous concerne pas directement. »
BMW a également envoyé un courrier explicatif pour présenter ses excuses au groupe Bolloré qui les a refusé ! Affaire à suivre…
La rédaction