Donald Trump : l’ennemi de la voiture électrique aux Etats-Unis

Sans nul doute, Donald Trump sera le représentant des Républicains lors de la prochaine élection présidentielle américaine, ceci en novembre 2024. Ainsi, l’ex-Président des Etats-Unis a battu, en Caroline du Sud, sa rivale Nikki Haley. Cela porte à 5 le nombre de victoires obtenues par Donald Trump lors des primaires républicaines après celles obtenues dans les états de l’Iowa, du New Hampshire, du Nevada et de Îles Vierges Américaines. Si Trump s’impose, en fin d’année, face à Joe Biden, le marché de la voiture électrique américain, voire mondial, pourrait être boulversé.

Donald Trump n’aime pas les voitures électriques. Pour lui, soit, non sans humour, le sosie du personnage fictif, Biff Tannen (Retour vers le futur), les véhicules électriques représentent un danger pour les salariés américains qui travaillent dans le domaine de l’automobile. En effet, Donald Trump voudrait, si il redevient Président des Etats-Unis d’Amérique, contrer les constructeurs automobiles chinois qui sont présents sur le territoire américain. Tesla ne serait donc pas concerné, surtout qu’Elon Musk est le “grand ami” de la NASA, avec SpaceX.

Il y a quelques mois, sur son réseau social au nom de “Truth Social”, Donald Trump a envoyé un message, on ne peut plus clair : « L’état du Michigan n’aura, prochainement, plus d’industrie automobile si les projets de Joe le tordu, en termes de généralisation de la voiture électrique, se concrétisent. La Chine raflera tout. Salariés de l’industrie automobile, votez pour Trump. Demandez à vous responsables de me suivre et je garderai tous vos super boulots en plus d’en créer beaucoup d’autres. Le choix dans les écoles et le choix dans les voitures. »

Depuis quelques semaines, il semblerait que certains constructeurs automobiles changent de cap sur leur stratégie 100% électrique, ceci pour, peut-être, anticiper sur le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. C’est le cas, entre autres, de General Motors (GM) et de Ford Motor Company (FMC) qui se recentrent sur les PHEV (Plug-in hybrid electric vehicles), en mettant, à court terme, de côté les BEV (Battery Electric Vehicle), soit les voitures électriques.

Du côté des marques automobiles françaises, Luca de Meo (CEO Renault Group – CEO Ampere) ne cache pas son envie de commercialiser des Alpine 100% électriques outre-Atlantique. Cela sera-t-il possible si Donald Trump revient au pouvoir, sachant que l’économie américaine est la N°1 au monde, devant la Chine, avec un PIB (Produit Intérieur Brut) de 26 185 milliards de dollars ?

Donald Trump voiture électrique

Enfin, à l’échelle des Etats-Unis, les ventes de voitures électriques ont chuté, selon Rho Motion, de 14%, de décembre 2023 à janvier 2024. Malgré, une hausse de 69%, si on compare les ventes de voitures électriques dans le monde, entre, cette fois, janvier 2023 et janvier 2024, à période économique dite “équivalente” donc. Alors, l’avenir de la voiture électrique est-il entre les mains de Donald Trump ?

La rédaction

Photos : Facebook Donald Trump et LesVoitures.com