Le gouvernement, au travers du projet de loi de finances, vient de confirmer le nouveau malus écologique automobile qui sera mis en place dès le 1er janvier prochain si le parlement le valide, ce qui devrait être une formalité.
Pour commencer, le seuil du malus écologique automobile est abaissé à 117 grammes d’émissions de CO2 par kilomètre. Cette année, rappelons que le malus débute à 120 g/km de CO2 émis. A 117 g/km, le malus écologique 2019 est de 50 €, puis 55 € pour 118 g/km et 60 € pour 119 g/km. Jusqu’à 122 g/km, le barème évolue par tranche de 5 €. Ensuite, c’est “l’escalade”. Précisions que, malgré l’abaissement à 117 g/km de CO2 émis, le malus écologique 2019 est ensuite identique à 2018 notamment avec un malus maximal de 10 500 au-delà de 185 g/km de CO2. Cette tendance annuelle à baisser le seuil de 3 grammes chaque année devrait également perdurer pendant 3 ans…
Alors que les prix du diesel augmente à la pompe, l’Etat français “plombe” les achats de voiture à essence avec ce nouveau système. En effet, la nouvelle norme WLTP (Worldwide harmonised Light vehicle Test Procedure), en vigueur depuis le 1er septembre 2018, homologue les voitures et autres véhicules avec des émissions de CO2 plus élevés car il est plus “réel”.
Concernant le bonus écologique, rien n’évolue donc. Les foyers non imposables profiteront toujours d’une double prime. Quant à l’acquisition d’une voiture électrique, elle sera aidé par le gouvernement à hauteur de 6 000 €. Le superbonus écologique (sous conditions), en cas de mise à la casse d’un diesel, sera toujours d’actualité.
Au final, le grand gagnant est, et restera toujours, l’Etat, car les recettes générées par le malus écologique 2019 devraient afficher des chiffres records. Ces entrées d’argent seront utilisées, en partie, pour financer la prime à la conversion 2019. Pour conclure sur une note d’humour avec l’automobile électrique, découvrez notre essai de la Nissan Leaf avec un “Inconnu” écologique sur : Nissan Leaf : “Nissan ni soumise”, Pascal Légitimus prend le volant.
La rédaction