Présidentielle 2017 : l’absence de mesures pour les automobilistes !

Les élections présidentielles arrivent mais, malheureusement les propositions pour améliorer le quotidien des automobilistes sont totalement inexistantes. Alors que des associations de victimes s’insurgent et réclament une baisse de la vitesse sur nos routes et d’avantage de répressions, les politiques des gouvernements qui se succèdent sont imperméables à l’outil de liberté qui est l’automobile.

Alors que Marine Lepen, François Fillon, Emmanuel Macron, Benoit Hamont, Jean-Luc Mélanchon sont candidats à l’élection présidentielle de 2017. Je me suis mis à la place d’un politique automobiliste (sans chauffeur) pour vous annoncer mes propositions sur le sujet. Nicolas Dupont-Aignan propose dix mesures afin de lutter contre le racket. Nous recherchons régulièrement les propositions des candidats afin de mettre à jour sur LesVoitures.com.

Les constructeurs automobiles ont dépensé des millions, voir des milliards à sécuriser les automobiles, elles n’ont pas la même technologie qu’il y a 50 ans, c’est le nombre d’années datant le code de la route Français à l’époque des routes poussiéreuses des années 60. Toutes les voitures en vente sur notre territoire sont soumises à des normes très sévères afin de garantir la sécurité de ses occupants. Pour exemple, les airbags et l’ESP à eux seuls ont fait baisser le nombre de morts de 50%. Les voitures semi-autonomes sont déjà à la vente, nous sommes assistés face au danger grâce aux innovations : la détection de franchissement de ligne blanche, les arrêts d’urgence…

Le système actuel n’est plus du tout adapté à notre vie de tous les jours. Mis en place depuis 1992, le permis à points était plutôt une bonne idée afin de rendre le conducteur responsable de ses actes sur la route. Aujourd’hui, la répression est tellement importante qu’il est possible de perdre son permis de conduire pour plusieurs dépassements de quelques kilomètres par heure.

Ma première proposition est d’instaurer le permis à 15 points.

Le mensonge d’état en vigueur depuis plusieurs années, est celui de la vitesse. Avec l’ensemble des politiques reprenant le même discours, à elle seule a fait diminué le nombre de morts. C’est une véritable posture politique que d’avoir ce discours démagogique. Il suffit de traverser la frontière allemande pour analyser la politique menée outre Rhin. La politique de nos voisins est celle d’une véritable police de la route chassant le mauvais comportement. Une liberté plus grande sur certaines portions d’autoroutes permettant le dépassement des limites habituelles. Pourquoi ne pas copier l’idée ? les résultats le prouvent.

Les politiques proposent de voter la baisse de la vitesse maximale sur voie rapide de 130 à 110. C’est un phénomène dangereux qui se révèle, l’hypervigilance et la perte d’attention. Un fléau qui cause la mort par la fatigue de ses usagers de la route, c’est d’ailleurs la cause principale de la mort sur autoroute par endormissement. Nous finirons peut être à ne rouler qu’avec des 4L, 2ch et Fiat 500 d’époque, alors dans ce seul cas, je suis d’accord. Bientôt il ne sera plus conseillé de s’arrêter toutes les deux heures faire une pause, mais une obligation de le faire sous peine d’amende ? C’est une véritable schizophrénie politique.

Ma seconde proposition est d’augmenter la vitesse de 130 à 150 sur la voie la plus à gauche et sur certaines portions en ligne droite sur autoroute.

Les personnes les plus démunies n’ayant pas le budget pour emprunter les autoroutes se voient utiliser nos nationales et départementales. Selon le dernier rapport du Sénat, nos routes Françaises sont malades. Une sonnette d’alarme sur l’état de nos voiries voyant leur état se dégrader d’année en année. Pour les Nationales, le budget qui était alloué en 2009 de 760 millions est passé à 663 millions d’euros en 2015. Pour ce qui est des départementales, la baisse est encore plus flagrante, nous sommes passé de 4,7 milliards en 2008 à 3,3 milliards d’euros en 2014.

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Alors que les recettes des radars générées en France sont de 672 millions d’euros avec une estimation en nette hausse pour cette année 2017 avec 850 millions d’euros. Une hausse permise grâce à la privatisation des radars sur nos routes.

Ma troisième proposition est d’augmenter le budget de nos infrastructures de 20% qui avait été baissé.

La perte d’un proche sur la route est un drame pour les familles vivant cette douloureuse expérience. Cette épreuve a motivé quelques familles pour créer des associations contre les usagers de la route. Usant des méthodes politiciennes en agitant la vitesse comme seul facteur de mortalité. Malheureusement, ces associations sont écoutés par les gouvernements qui ne sont pas des professionnels du secteur, non légitimes mais légitimées par les élus.

Ma quatrième mesure consiste à créer un conseil de l’automobiliste, regroupant l’ensemble des métiers et des usagers privés.

La principale cause de mortalité au volant est l’alcool suivi de la prise de stupéfiants. L’alcoolémie positive d’un conducteur est présente dans les accidents causant environ 30% des tués sur la route et 23% pour la conduite sous l’influence du cannabis. Sans parler de fatalité, le chiffre de zéro mort est impossible avec des millions d’automobilistes, un seuil incompressible. Le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine a augmenté de 0,2 % en 2016, avec 3 469 personnes tuées, soit 8 de plus que l’année précédente.

Les contrôles routiers visant à réprimander les contrevenants sont trop souvent à plusieurs kilomètres des établissements de nuit. Des mesures simples peuvent être prises, comme réaliser un contrôle de gendarmerie ou police devant l’établissement. La question à se poser, est-celle ci : Combien de fois avez-vous soufflé dans un ballon ? contre cette autre question, combien de fois avez vous ralenti à l’approche d’un radar pour reprendre votre vitesse de croisière ?

Ma cinquième proposition est de positionner une brigade de Police de la route sur le parking ou à proximité directe des établissements à risques. Un récidiviste à un seuil de zéro de tolérance à une reprise se verra supprimer son permis de conduire a vie.

Les conducteurs ne connaissent pas assez souvent la voiture qu’ils utilisent. Nous ne sommes pas tous des pilotes. La réaction face à un danger est différente pour chaque voiture utilisée. Des stages existent, comme celui nommé : Centaure, où il est possible de vivre la perte d’adhérence, freinage d’urgence, choc latéral, effets de la vitesse, ainsi que l’appréhension des distances de sécurité… Ce stage devrait être intégré à la formation du permis de conduire.

Ma sixième proposition est d’obliger le passage d’un stage de prévention aux risques au permis de conduire et 10 ans après avec son propre véhicule.

Modestement, je vous propose de discuter de ces mesures. Nous sommes des millions à vouloir entendre de la bouche d’un des candidats, des réponses de notre quotidien, la majorité des Français qui se déplace avec une automobile plutôt que de préférer les transports en commun. Pourtant les politiques rêvent de nous enfermer dans cette idée du tout transport collectif dans ces bus et trains bondés ou l’attente et le confort est absent.

Que pensez-vous de ces mesures ? quelles sont vos mesures ?

Article : Thomas de Chessé.