En plein conflit des “Gilets Jaunes”, le Sénat s’est exprimé sur la hausse de la TICPE (Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques) prévue à partir du 1er janvier 2019 et jusqu’en 2022. La majorité de droite a voté, le lundi 26 novembre, le gel de la TCIPE pour l’année prochaine.
Pour le Sénat, précisément la commission des finances, l’augmentation de la TICPE s’inscrit dans un futur trop flou en matière de marché. De plus, les sénateurs estiment que le gouvernement ne met pas en place de réelles mesures d’accompagnement pour aider les français à accepter la transition énergétique. Pour le Sénat, le pouvoir d’achat, qui est au coeur des revendications des “Gilets Jaunes”, doit donc être préservé par la maitrise des prix des carburants.
Alors que les prix des carburants sont en très légères baisses, ceci grâce au cours descendant du baril, le Sénat a adopté un amendement qui stabiliserait les tarifs des carburants l’année prochaine. Le conditionnel est bien sûr de rigueur, car l’Assemblée Nationale va très logiquement confirmer prochainement la hausse de la taxe.
Alberic de Montgolfier, rapporteur général (Les Républicains) s’est exprimé sur Public Sénat au sujet de cette décision toutefois symbolique :
« Autant nous pouvions accepter l’année dernière une hausse modérée. Autant, il était déraisonnable de fixer à l’avance une trajectoire pluriannuelle de l’augmentation de la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) »
Enfin, rappelons ce que le gouvernement envisage, en termes de hausse de la TICPE : +10 centimes sur l’essence, +19 centimes sur le diesel d’ici à la fin du quinquennat en 2022. Pour la simple année 2019, la hausse prévue est de 3 centimes sur l’essence et 6 centimes sur le diesel.
La rédaction
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