Après une première nuit de sommeil bien méritée, l’équipage de la 600 se retrouve sur le parc fermé pour un briefing improvisé avant le départ. L’objectif n’est plus à la découverte de l’épreuve pour Miss corse mais bien à la performance et à la compétition. Au vu des résultats très encourageants de la veille (3ème au circuit de Dijon) il s’agit désormais de jouer le classement. Et cela, Eva et Thomas l’ont bien compris. Malgré l’environnement bruyant de la voiture et la fatigue déjà accumulée par les kilomètres de la veille, la « fanalona » commence la journée avec une 18ème place à la première spéciale.
Au circuit de Bresse, la petite italienne se faufile agilement entre les autres véhicules du plateau et termine 28ème. Eva Colas découvre l’intensité de l’épreuve : « la régularité c’est avant tout de l’endurance. » En effet, à peine le temps de déjeuner au circuit que les épreuves s’enchaînent à un rythme effréné. Peu de répit pour l’équipage qui jongle entre les spéciales, les circuits et les instants « selfies » tant convoités par les spectateurs. Parmi ceux-ci, on retrouve des passionnés de l’automobile mais aussi les « Evators » (qui constituent la communauté de fan d’Eva) venu, parfois de loin, encourager leur Miss favorite.
L’équipage est aussi énormément sollicité pour des interviews, Eva Colas et Thomas de Chessé se prêtent aisément au jeu en répondant avec humour et brio aux questions de M6 Turbo, d’Optic 2000 et du Tour Auto et bien d’autres.
Après le circuit, les voitures sillonnent les routes vallonnées du Jura qui offrent un somptueux spectacle à nos concurrents. Une dernière spéciale attend la 600D à Oyonnax. Son tracé rappelle celui des traditionnels rallyes du Jura.
Dans un dernier temps les voitures rejoignent Megève, pour cette dernière étape la 600D doit affronter une longue période d’autoroute, cette portion permet à Eva d’effectuer une courte sieste pour regagner de l’énergie. C’est entouré de la Peugeot 203 que la Fiat va traverser les mythiques stations de ski comme La Clusaz. En fin de journée, la 600 se classe 12ème au classement général en Régularité et gagne 9 places par rapport à hier. Cela s’explique par l’indice de performance. Ce dernier classe les voitures en fonction de leur année d’origine et de la puissance de leur moteur. La Fiat de 1967 de 29 chevaux est la plus petite voiture du Tour Auto. Elle bénéficie donc d’un faible coefficient ce qui lui permet de se hisser aussi haut au classement général.
Texte : Guillaume de Gaillard
Photos : LesVoitures.com
