Voitures électriques : Jaguar Land Rover reporte le lancement de ses nouveautés

Après Ford et General Motors qui souhaitent se concentrer, à court terme, beaucoup plus sur des offres hybrides rechargeables, au dépend du 100% électrique, et les doutes émis par les patrons de Toyota et Porsche, sur l’avenir des voitures électriques, au tour du groupe Jaguar Land Rover (JLR) de revoir ses plans en privilégiant, également, les hybrides rechargeables (PHEV : Plug-in Hybrid Electric Vehicle).

Adrian Mardell, le CEO de Jaguar Land Rover (JLR) s’est exprimé, au sujet des voitures électriques, le 8 février dernier, ceci auprès de nos confrères d’Automotive News Europe. Adrian Mardell a ainsi mis en avant « un ralentissement de la demande sur l’électrique » pour expliquer son changement de cap, à savoir reporter les lancements des nouvelles voitures électriques de son groupe. En attendant, JLR va s’appuyer sur ses offres PHEV dont les ventes ont atteint, en Europe, 45 224 unités en 2023, ce qui correspond à une hausse significative de l’ordre de 68%, comparativement à 2022. Les capacités dites “de production” des PHEV du groupe JLR vont donc être augmentées. Cela va nécessiter des budgets importants. C’est pourquoi les développements des futurs véhicules électriques JLR vont être, un temps, mis de côté.

Attention, Jaguar Land Rover affirme vouloir tenir ses ambitions et autres objectifs en matière de voitures électriques, à savoir proposer une gamme 100% électrique vers 2030. Cependant, les 6 nouvelles voitures électriques prévues, par JLR, d’ici à 2026, vont donc être retardées en termes de lancement commercial.

En Europe, et en France, il va être intéressant de suivre, sur les premiers mois de l’année, les chiffres des ventes des voitures électriques en comparaison à ceux des hybrides rechargeables (PHEV) et hybrides simples (HEV : Hybrid Electric Vehicle).

Enfin, quant aux alternatives au 100% électrique, elles sont dans les têtes de tous les grands dirigeants des constructeurs automobiles internationaux. Les eFuels pourraient représenter une solution, sachant qu’il faut prendre en compte leur coût de production et leur futur distribution à petite, voire moyenne échelle. L’hydrogène (pile à combustible) pourrait aussi se développer beaucoup plus dans les années à venir, alors que certains grands acteurs du domaine de l’automobile, comme Renault Group, avec Horse, compte toujours développer de nouvelles motorisations thermiques et hybrides à faibles émissions de CO2.

La rédaction

Photos : LesVoitures.com