Malus au poids : le Sénat s’y oppose

Déjà intégré au PLF 2021 (Projet de Loi de Finances) pour une application à partir du 1er janvier 2022, le malus au poids vient d’être refusé, hier, par le Sénat sachant que, du côté des sénateurs, les avis divergent sur le seuil de départ de cette future taxe au sein, bien sûr, des différents partis politiques.

Ce n’est donc que partie remise pour le malus au poids car, les députés de l’Assemblée nationale ont la possibilité de réintroduire le texte initial ou de le modifier légèrement pour le faire passer lors du vote final du PLF 2021, ce dernier devant avoir lieu dans les jours à venir. A ce jour et, cela devrait bien évidemment être validé pour 2022, les véhicules de plus de 1 800 kilos (hors électriques, etc…) seront impactés, à l’achat, d’un palier de 10 € par kilo (les détails en cliquant ici).

Alors que les députés ont souhaité la mise en place du malus au poids en 2022 car, la situation sanitaire actuelle est la cause d’une économie fragilisée, les sénateurs appuient encore plus fort sur cette donnée en précisant, par la voie du rapporteur Jean-François Husson (Les Républicains – LR), que : “cette taxe est mal venue au moment où la filière est en pleine restructuration, avec la crise sanitaire”. Dans la même logique, rappelons que le malus écologique incluant un “méga malus” (30 000 € en 2021), sera progressivement appliqué.

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L’amendement voté par les sénateurs pour bloquer, un temps, le malus au poids va donc dans ce sens mais, du côté des écologistes et de la gauche, on souhaiterait que le premier pallier soit abaissé aux alentours de 1 300 kilos, pourquoi ? Tout simplement pour que la taxe soit conforme aux souhaits de la Convention Citoyenne pour le Climat.

Enfin, suite au prochain épisode mais, encore une fois, le malus au poids sera bel et bien voté par le gouvernement. Il reste à savoir si le “fameux” seuil de départ évoluera.

La rédaction

Photos : BMW, Mercedes-Benz et Bentley