Qui ne s’est jamais dit « Je n’aurais jamais du prendre le périf’ » avant de bifurquer par les quais et de se rendre compte, avec désappointement, que le résultat était le même ? Paris, ah Paris, si belle, si vaste, si lumineuse, et pourtant si agaçante aux heures de pointe !
Nous, parisiens, forts de notre agacement dans le trafic, avancions avec aplomb en étant persuadés que notre chère capitale était la ville la plus embouteillée. Les mots d’oiseaux fusent dès la sortie du garage et le code de la bienséance est oublié sur les sièges arrière. Il faut dire qu’un automobiliste parisien perd en moyenne 2 heures et 35 minutes de son temps dans les embouteillages (chiffres de 2012). La capitale est encombrée, mais dans la course à qui l’est le plus, c’était sans compter sur les marseillais qui raflent la première place française de l’étude « Congestion Index » dévoilée aujourd’hui par Tom-Tom.
Ainsi, pour conduire dans la citée phocéenne mieux vaut s’être levé de bonne heure. Les marseillais accusent 46 minutes perdues par jour, soit six minutes de plus que les parisiens.
La grande gagnante de l’étude européenne est Moscou où l’on accuse un retard journalier d’une heure et quatorze minutes et un indice de congestion de 66%(1). Marseille obtient une quatrième place (40%), Paris est elle classée septième (33%), puis viennent Nice (15ème) et Lyon (17ème).
Maintenant que vous êtes informés, un peu de patience, beaucoup de sérénité, réglez vos réveils et n’oubliez pas : vous n’êtes pas seuls !
Texte : Maria Labzaë
(1) Indice correspondant en pourcentage à l’augmentation du temps de trajet en comparant période non encombrée et heures de pointe.
