Paris : NON à 85% pour le maintien des « voies olympiques » du périphérique après les JO

Le périphérique parisien fête, cette année, ses 50 ans. Cet axe circulaire à quatre voies par sens de circulation est, depuis quelques mois, l’objet d’une polémique. En effet, les “voies olympiques” qui seront mises en place pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 devraient être pérennisées après le grand événement sportif. C’est ce que souhaite la mairie de Paris. Mais, les internautes qui ont répondu à une consultation ouverte, par cette même maire de Paris, sont contre à 85%. Cependant, la mairie de Paris souhaite aller jusqu’au bout de son idée.

Que sont les “voies olympiques” ? Tout simplement des voies dédiées à la pratique du covoiturage, aux transports en commun, aux taxis et, bien sûr, aux différents services d’urgence. Du 17 avril au 28 mai 2023, les automobilistes parisiens, franciliens et les autres, ont donc participé, en ligne, à une consultation ouverte par la mairie de Paris. A une forte majorité, c’est donc “NON” pour les internautes. Cependant, dans l’édition du Le Parisien de ce jour, Emmanuel Grégoire, premier adjoint d’Anne Hidalgo a déclaré, entre autres : « en septembre 2024, nous garderons l’infrastructure utilisée par les JO. Nous la bouclerons entre la porte d’Auteuil et Bercy. » Rappelons que d’autres “voies olympiques” seront d’actualité, pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024, presque partout vers Paris et en-dehors, notamment sur l’A1.

Dans le détail des avis récupérés via la consultation, 85,8% d’opinion défavorable ont été comptabilisés et 13,5% pour, ceci sur 6 565 avis. La mairie de Paris, précise, toujours par la voie d’Emmanuel Grégoire, que ces résultats et autres propositions des internautes vont faire l’objet d’analyses pour, peut-être, adopter certaines évolutions, après les Jeux Olympiques de Paris 2024, aux “voies olympiques”. Quoi qu’il se passe, ces dernières seront, bel et bien, maintenues à la rentrée 2024.

Les arguments mis en avant par Anne Hidalgo et son équipe, pour pérenniser les “voies olympiques” après les JO de Paris 2024 sont les suivants : « améliorer la qualité de l’air, diminuer les nuisances sonores, résorber la congestion automobile, mais aussi réduire la consommation de carburants et alléger les dépenses des ménages. » Comme le veut l’expression, “on marche donc sur la tête” car, comment peut-on imaginer de rendre plus fluide la circulation du périphérique en lui dédiant des voies pour le covoiturage, etc… ?

Enfin, rappelons que le périphérique est un axe plus que stratégique en Europe, notamment pour le transport routier. A une échelle plus locale, pour les habitants de petite couronne, il est indispensable pour leurs déplacements du quotidien. Affaire à suivre après les JO de Paris 2024 pour les “voies olympiques” du périphérique mais, “les dés sont jetés”.

La rédaction

Photo : image d’illustration LesVoitures.com