Disponible sur le marché automobile en tant que quadricycle léger depuis le mois de mai 2020, la Citroën Ami électrique rencontre un fort engouement commercial grâce à un très bon positionnement tarifaire surtout pour ceux ou celles qui n’ont pas le permis de conduire et dont la mobilité se résume à la ville. Derrière ce succès, sans évoquer les retards de livraison, les propriétaires de l’Ami rencontrent de nombreux problèmes. C’est la raison pour laquelle le constructeur français lance une campagne de rappel habilement baptisée.
Présentée officiellement en tant que « campagne de contrôle et de modernisation », la procédure lancée pour corriger les défauts soit, autrement écrit, la campagne de rappel de la Citroën Ami, a pour but de régler différents problèmes dont voici les principaux : une étanchéité médiocre de l’habitacle, des portes qui ne se ferment pas ou qui restent bloquées et des essuie-glaces récalcitrants.
Cette campagne dite de rappel de la Citroën Ami a ainsi été lancée il y a quelques jours sachant qu’elle est très attendue par les utilisateurs de l’auto qui, comme le veut l’expression, « ont essuyé les plâtres ». Pour régler définitivement les problèmes rencontrés par le quadricycle électrique, Citroën a mis en place trois centres dédiés exclusivement à cette « campagne de contrôle et de modernisation ». Deux d’entre eux sont basés en France et un troisième en Allemagne ce qui permettra au réseau de distributeurs Citroën de continuer à offrir leurs services aux autres clients de la marque aux chevrons. Sur le papier ces centres devraient également permettre des interventions dans les plus brefs délais. Citroën communique néanmoins sur un délai de trois semaines et sur le fait que toutes les Ami « défectueuses » seront traitées, au plus tard, pour la fin du mois de mars. Vincent Cobée, le patron de Citroën, a d’ailleurs visité l’un de ces centres.
En pratique, les propriétaires de la Citroën Ami sont contactés par courrier et par email puis, ils doivent prendre rendez-vous par téléphone. Selon l’endroit où se situe la voiture sans permis (concession en attente de livraison – atelier car déjà en réparation – au domicile du client), Citroën récupère directement l’Ami pour l’envoyer dans un des sites cités auparavant.
Avouons que la marque française prend les choses très au sérieux tout en prenant soin de ses clients. Durant l’immobilisation de leur Ami, ils pourront bénéficier principalement d’un prêt d’une autre Ami ou, encore, d’un abonnement Free2Move offert. A cela s’ajoutent, un bon d’achat de 100 € à dépenser à la Fnac et une extension de garantie d’un an.
Enfin, hormis les défauts et autres problèmes évoqués plus haut, la liste des travaux qui seront effectués sur la Citroën Ami durant cette campagne de rappel est bien plus longue avec, aussi et pour ne citer qu’eux : la mise à jour du logiciel qui gère la batterie, le contrôle des points de soudure de la structure de l’auto et l’amélioration du freinage. Précisons que d’autres petits couacs relevés au tout début de la commercialisation de l’Ami sont, quand à eux, réglés directement en usine (vitre latérale qui ne ferme pas, problème d’affichage du temps de charge et/ou cette dernière qui ne se lance pas). Concluons en rappelant que Citroën a de quoi voir venir avec l’Ami car, la concurrence tarde à réagir. En 2025, Renault devrait ainsi commercialiser le Mobilize EZ-1.
La rédaction
Photos : Citroën et Facebook (Anaël Le G.)
