Volkswagen : les dernières infos sur le scandale anti-pollution, Bosch incriminé !

Une semaine s’est écoulée après la révélation de la fraude commise par Volkswagen aux Etats-Unis sur les contrôles anti-pollution (à relire ici), voici les dernières évolutions du dossier.

volkswagen-bosch

Mercredi dernier, Markus Winterkor, le PDG de Volkswagen, a été poussé à démissionner après avoir avoué la triche, il en a assumé toutes les conséquences. C’est Matthias Müller qui lui succède. Agè de 62 ans, Müller était jusqu’à cette nouvelle nomination PDG de la marque Porsche qui appartient au groupe Volkswagen AG.

Matthias-Muller

Depuis que le scandale a éclaté de nombreux pays ont ouvert des enquêtes, comme la Corée du Sud, la France, l’Italie. Vendredi 25 septembre, les autorités suisses ont été plus loin en prenant une décision radicale, à savoir la suspension des ventes de nouveaux véhicules diesels de toutes les marques du groupe allemand. D’après l’OFROU (l’Office fédéral suisse des routes) 180 000 véhicules équipés du logiciel fraudeur sont en circulation en Suisse. Mais ces véhicules ne sont pas interdits de circulation.

En France et d’après le cabinet spécialisé Inovev, il y aurait 1 million de véhicules dotés du logiciel. Précisons qu’il s’agit du bloc 4 cylindres EA 189. D’après Michel Costes, président d’Inovev « Il s’agit des quantités de véhicules particuliers équipés de moteurs 1.6 l et 2.0 l vendus en France entre janvier 2009 et juin 2015.  Aucune notion de système de test ni de conception des moteurs n’a été prise en compte. Il s’agit donc d’une enveloppe maximum de véhicules qui pourraient être concernés, à rapprocher du parc de 31,8 millions de véhicules particuliers en France (au 1er janvier 2015). »

Enfin, les dernières informations, qui ont été publiées ce dimanche 27 septembre, nous viennent d’Allemagne via le journal Bild. Il révèle que l’équipementier Bosh a fourni le logiciel (en 2007) qui a permis de truquer les contrôles anti-pollution. Bosch aurait prévenu Volkswagen quant à une éventuelle utilisation frauduleuse de ce système : « Il était prévu uniquement pour des tests internes et non pour la conduite normale. » Autre nouvelle, les autorités allemandes du transport automobile, le KBA, aurait donné à Volkswagen un ultimatum de 10 jours pour mettre en place « des mesures contraignantes et un calendrier » pour expliquer comment mettre aux normes les véhicules polluants concernés. Volkswagen a donc jusqu’au 7 octobre pour répondre. Dans le cas contraire, le KBA pourrait  prendre des sanctions contre VW !

La rédaction